Ce mercredi 3 janvier, le Tribunal correctionnel de Thionville, traitera de l'intrusion de Greenpeace France, le 12 octobre dernier, dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Cattenom. 8 militants et le directeur général de l'ONG encourent 5 ans de prison. Mais le procès pourrait être reporté.
Le procès des militants et du directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, doit se tenir ce mercredi 3 janvier 2018 devant le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle). Mais il pourrait être reporté dès le début de l'audience. C'est en tout cas la demande que fera Me Alexandre Faro.
L'avocat de l'association explique qu'il "n'a pas reçu les conclusions de l'avocat d'EDF" et ne peut donc préparer efficacement la défense de ses clients.
Intrusion en réunion avec dégradation
Le directeur général de l'association Greenpeace France et huit militants vont être jugés pour "intrusion en réunion et avec dégradation dans l'enceinte d'une installation civile abritant des matières nucléaires."
Les huit militants s'étaient introduits au petit matin, le 12 octobre 2017 dans l'enceinte de la centrale nucléaire du nord de la Moselle.
Ils avaient eu le temps de tirer un feu d'artifice avant d'être interpellés, en moins de dix minutes, par les gendarmes; cette action avait été filmée par un drone et largement relayé sur les réseaux sociaux et par la presse (vidéo ci-dessous).
Elle avait pour but de montrer "l'extrême fragilité des piscines de combustible qui sont mal protégées face aux risques d'attaques extérieures."