Sous cette canicule, les lions blancs du cirque Pinder ont profité d'une douche rafraîchissante avant de se préparer pour leur spectacle.
Shiva, Zora, Dona, Princesse et tous leurs congénères se sont rafraîchis avant leur spectacle du soir.
La compagnie du cirque Pinder douche ses lions blancs trois fois par jour, surtout avant et après chaque prestation.
Frédéric Edelstein, directeur du cirque, rappelle toutefois que ces animaux vivant à l'état sauvage dans la savane ne souffrent pas de la chaleur.
Ils sont naturellement équipés pour supporter des températures très élevées
explique-t-il.
Pourquoi alors les doucher ?
assure Frédéric.C'est un moment de détente ils adorent ça !
À voir leurs yeux se fermer dès que le jet d'eau leur gratouille l'encolure, les lions semblaient vivement apprécier cet instant.
Lorsqu'ils étaient lionceaux, le dompteur raconte qu'il les shampouinait comme des animaux de compagnie. Mais avec le temps, ils se sont forgés leur caractère, bien plus trempé.
Voici quelques images de ces coulisses.
Les lions du cirque #Pinder se rafraîchissent aussi sous cette canicule. @F3Lorraine @Boomybox pic.twitter.com/ICl0bvScVu
— Marine Schneider (@MarineHetfield) 22 juin 2017
"Ils seraient morts par le braconnage si je ne les avais pas achetés"
15 000 € pièce. Ces douze lions blancs étaient destinés à risquer leur vie dans la savane car le braconnage sévit malheureusement de plus en plus d'après le dompteur.
La réputation des cirques n'a pas le vent en poupe ces derniers mois surtout depuis que 46 municipalités ont fixé un arrêté interdisant les spectacles exploitant les animaux sauvages
Des villes comme Ajaccio (2A), Fontenay-sous-bois (93),ou encore Hayange (57) ont refusé d'accueillir ces spectacles en raison de "la souffrance des animaux sauvages dans les cirques",
Frédéric Edelstein s'en défend fermement. Il aime profondément ses animaux et ces derniers se sentent bien chez lui.
se confie-t-il.Ils seraient morts par le braconnage si je ne les avais pas achetés. Avec moi ce sont des vedettes et ils sont bien traités!
Son plus grand regret : l'encouragement de la chasse par le monde de la finance et les collectionneurs, qui favorise l'extinction de cette espèce.