Depuis le début du mouvement du 17 novembre 2018, amplifiant la colère d'une partie de la population contre la hausse des taxes, un nombre inconnu mais significatif de radars automobiles a été dégradé.
Brûlés, peinturlurés, scotchés: depuis le début du mouvement des Gilets jaunes (dénonçant la hausse des taxes), qui a démarré le 17 novembre 2018, nombre de radars alsaciens ont été pris pour cible. La préfecture a refusé de communiquer sur le nombre de radars détruits ou sur leur remplacement. D'ordinaire, ils rapportent jusqu'à un milliard d'euros à l'État.
Mais ces radars sont aussi là pour protéger les personnes au volant, comme le rappelle Pierrot Hestin, maire (SE) de Lièpvre (Haut-Rhin): "Le malheur, c'est que les automobilistes ne respectent pas la vitesse. Donc, pour le bien être des gens, il n'y a que ce moyen..." Selon le niveau des dégradations, une peine d'emprisonnement et une forte amende peuvent être requises contre les vandales.