A Saint-Dizier, Sedan et à Reims, des collèges ont fermé leurs portes le 31 janvier pour dénoncer la baisse des moyens promis aux réseaux d'éducation prioritaire à la rentrée prochaine.
Le jeudi 31 janvier, les portes de trois collèges champardennais sont restées fermées. Les professeurs, presque tous en grève, s'opposent à une baisse des moyens promis aux réseaux d'éducation prioritaire à la rentrée prochaine.
Les établissements Anne Franck de Saint-Dizier, Le Lac de Sedan et Joliot-Curie à Reims ont un point commun : tous les trois sont classés en réseau d'éducation prioritaire renforcé. Pourtant, tous devraient recevoir moins de moyens que ce qui leur avait été promis.
Une perte de 21 heures par semaine
Suppression d'heures de soutien culturel, d'aide pédagogique, d'orientation scolaire… Une perte de l'ordre de 21 heures par semaine à laquelle les professeurs s'opposent. Selon eux, ces baisses seraient particulièrement dommageables pour les élèves.Un taux de réussite excellent au brevet
Le collège Joliot-Curie, à Reims, est le 7ème établissement le plus défavorisé de France. Pourtant, s'il affiche d'excellents taux de réussite au brevet ces dernières années, c'est justement grâce aux moyens supplémentaires qu'il risque de perdre.Les enseignants ont été reçus par la rectrice de l'académie… mais n'ont obtenu aucune avancée. Déçus mais pas abattus, ils comptent bien rester mobilisés, dans l'intérêt des élèves.