Dernière semaine de campagne pour les deux candidats à la Présidentielle. Si Emmanuel Macron est le favori, Marine Le Pen continue de gagner des voix. On est loin de la fronde anti-FN de 2002, 15 ans plus tard, le parti a ses électeurs. Illustration dans la Marne.
Distribution de tracts d'un côté, porte-à-porte de l'autre, les militants frontistes et les Marcheurs occupent le terrain. Sur le marché à Châlons-en-Champagne, ils tentent de convaincre les passants.
En Champagne-Ardenne, la présidente du FN est arrivée en tête, devant Emmanuel Macron, et ce, dans les quatre départements, chose exceptionnelle.
Aujourd'hui, les mentalités ont changé. Le barrage face au Front National semble moins solide qu'auparavant.
Certains électeurs sont tentés, d'autres convaincus.
C'est la seule capable de redresser la France, Macron, c'est comme un peu Hollande, il fera rien, les délocalisations, faut arrêter
Surtout pas elle, pas les extrêmistes
L'Euro m'a coûté cher, la classe moyenne a pratiquement disparu, pourquoi je ne voterai pas pour le FN, je me pose la question et je crois que je ne suis pas le seul
Même si Marine Le Pen peut encore marquer des points, sa victoire semble difficile mais pas impossible.
Pour le politologue, Olivier Dupéron, si l'électorat du Front National reste mobilisé et se renforce et que, dans un même temps, ceux qui disaient aller voter pour Emmanuel Macron s'abstiennent, ce ratio pourrait provoquer des surprises.
Réponse le dimanche 7 mai, à l'issue de ce second tour de la Présidentielle. La participation sera donc cruciale.