A Pont-à-Mousson, Richert "fend l'armure"... et dégaine le flingue

Pour son premier meeting d'entre-deux-tours, le candidat de la droite et du centre est sorti de sa réserve habituelle. Visiblement aiguillonné par les résultats du premier tour, et par l'épisode Masseret, Philippe Richert se pose en chef du "front républicain" et mitraille Philippot et ses amis.

"Je ne l'ai jamais vu comme ça" disait en fin de réunion Anne Grommerch, la maire (LR) de Thionville. Hier soir à Pont-à-Mousson, Philippe Richert a laissé de côté le discours policé du notable alsacien pour une charge en règle contre le Front National. Quand il se confie sur ses origines modestes et son parcours scolaire, c'est pour mieux enfoncer le "carriérisme" d'un Philippot qui profite d'une formation ENA "payée par l'Etat... pour se servir, et non pas pour servir". Reportage hier soir à Pont-à-Mousson :

Et quand Richert évoque son bilan dans la région Alsace, c'est pour mieux enfoncer le "désintérêt total" des candidats Front National pour la gestion d'une collectivité, voire tout simplement leur "incompétence" aggravée par l'idéologie. Exemple cité : la fermeture des frontières, que franchissent 160.000 travailleurs tous les jours dans l'Est : C'était le premier des trois meetings de second tour pour Philippe Richert, qui en a prévu un autre en Champagne et un en Alsace. Mais les élus et militants de terrain vont y retourner pour motiver les électeurs, en particulier les abstentionnistes du premier tour. La moitié de l'électorat régional.