Les indicateurs de réussite des lycées, plus connus sous le sigle IVAL, sont publiés chaque année par le ministère de l'Education et visent à mesurer l'action d'un établissement pour amener ses élèves jusqu'à l'obtention du baccalauréat, au-delà des simples taux de succès à cet examen.
Le ministère de l'Education nationale a rendu public ses traditionnels indicateurs de valeur ajoutée (IVAL) des établissements et se défend de tout classement. Dans l'académie de Strasbourg, 60 lycées d'enseignement général et technologique ont été examinés. Parmi eux, le lycée Marie Curie de Strasbourg, qui a notamment mis en place une classe d'évaluation de compétences sans note.
Le ministère de l'Education nationale a rendu public ses traditionnels indicateurs de valeur ajoutée (IVAL) des établissements et se défend de tout classement. Dans l'académie de Strasbourg, 60 lycées d'enseignement général et technologique ont été examinés. Parmi eux, le lycée Marie Curie de strasbourg, qui a notamment mis en place une classe d'évaluation de compétences sans note.
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Indicateurs de résultats des lycées (IVAL) : les secrets de fabrication
Les IVAL de quelque 2.300 lycées généraux et technologiques et 2.000 lycées professionnels sont publiés mercredi à partir de 09H00 sur le site www.education.gouv.fr/indicateurs-resultats-lycees. Ils portent sur des lycées publics et privés, présentant au moins 20 candidats au bac (10 pour les lycées professionnels) et proposant un cycle complet, de la seconde à la terminale. Les IVAL publiés mercredi s'appuient sur les résultats du bac de la session 2015.
Ces indicateurs "ne sont ni un classement des lycées, ni un palmarès", rappelle Fabienne Rosenwald, la directrice de la Depp, la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, rattachée au ministère. Ce sont "des outils pour rendre compte du système éducatif: éléments de pilotage pour les recteurs et chefs d'établissement, de réflexion pour les professeurs et équipes de direction et d'appréciation pour les parents d'élèves", ajoute-t-elle.
Ils s'appuient sur deux indicateurs: le taux de réussite au baccalauréat et le taux d'accès au baccalauréat dans l'établissement. Le premier correspond au nombre de reçus au bac rapporté au nombre de candidats. Le deuxième critère évalue, pour un élève, la probabilité d'obtenir le bac à l'issue d'une scolarité entièrement effectuée dans le lycée, quel que soit le nombre d'années nécessaires.
Il s'agit ainsi de prendre en compte la volonté d'un lycée de mener ses élèves jusqu'à l'obtention du diplôme. Un établissement peut ainsi afficher un taux excellent de réussite au bac, par exemple parce qu'il aura sélectionné ses élèves. Pour chaque indicateur, le ministère a calculé, outre le "taux brut", le "taux attendu". "Pour juger de l'action d'un lycée, il faut mesurer la réussite de ses élèves par rapport à celle des élèves comparables, en termes d'âge, d'origine sociale, de sexe et de niveau scolaire à l'entrée au lycée, scolarisés dans des lycées similaires."
L'évaluation du niveau scolaire s'appuie sur les notes obtenues au brevet. La différence entre les taux brut et attendu représente l'indicateur de valeur
ajoutée des lycées (IVAL), qui peut être positif ou négatif.