Au regard de la situation énergétique complexe rencontrée par la France avec la hausse des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine, EDF a annoncé le redémarrage de plusieurs réacteurs nucléaires. Certains avaient dû être coupés pour étudier des problèmes de corrosion.
La décision était attendue. Elle était nécessaire pour limiter les risques que la France se retrouve sans chauffage et électricité durant l'hiver. En cause : la montée du prix de l'énergie. Celle-ci est en lien avec la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine.
Les problèmes de corrosion détectés dans plusieurs réacteurs nucléaires français étaient tombés particulièrement au mauvais moment. En effet, il a fallu les couper pour mener des investigations, réduisant donc la production électrique française, et justifiant le recours aux centrales à charbon.
Depuis la rentrée 2022, EDF a annoncé redémarrer au moins un réacteur par semaine. Les centrales de Chooz (Ardennes) et Cattenom (Moselle) sont concernées, mais pas Fessenheim (Haut-Rhin) puisque son arrêt en 2020 était présenté comme définitif (voir le détail sur la carte ci-dessous).
Le calendrier précis, bien qu'indicatif et donc sujet à modification en cas d'imprévu, a ainsi été présenté par BFMTV :
- Cattenom 1 : mardi 1er novembre
- Chooz B1 : dimanche 13 novembre
- Cattenom 4 : lundi 14 novembre
- Chooz B2 : dimanche 11 décembre
- Cattenom 3 : dimanche 11 décembre
Les derniers réacteurs français doivent être rallumés d'ici le mois de février 2023. Ceux de Cattenom 2 et de Nogent 1 et 2 (Aube) ne sont pas concernés par ce calendrier, car ils n'étaient pas éteints d'après l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).