Région Grand-Est : Philippe Richert n'envisage pas un retour en arrière

Devant les journalistes lundi, le président LR de la région Grand-Est a répondu aux questions liées à la pétition de Laurent Furst qui souhaite relancer le projet de Conseil unique d'Alsace. Pour Philippe Richert, le projet du député bas-rhinois n'est plus d'actualité. 

Région Grand-Est : Philippe Richert n'envisage pas un retour en arrière
Philippe Richert n'a pas très envie de relancer un quelconque débat pour savoir s'il est opportun ou pas de reparler du Conseil unique d'Alsace. Il préfère "renvoyer chacun devant ses responsabilités". Et se tourner vers l'avenir, en rappelant qu'autour de lui les équipes travaillent à l'organisation territoriale de la région Grand-Est et que tout devra être prêt en juin 2017. Pas question dans ces conditions d'envisager un retour en arrière.  Le président de Grand-Est assume aujourd'hui pleinement sa fonction "au quotidien" et "sans sourciller" au service des habitants de la nouvelle grande région. "Je le fais, ajoute t-il, parce que je le dois à ceux qui m'ont apporté leur confiance, à ceux qui attendent de nous de vraies réponses".

Il y a quelques jours, Laurent Furst, député  maire LR de Molsheim (67) avait été à l'initiative d'une pétition intitulée "Rendez-nous l'Alsace". Cette pétition pour sortir du Grand Est avait récolté près de 10 000 signatures et le soutien de plus d'une centaine de maires alsaciens. Laurent Furst a l'intention de profiter du calendrier électoral pour aller titiller les futurs candidats à la primaire de la droite puis à la présidentielle et leur demander de s'engager à revenir sur la fusion de l'Alsace dans le Grand-Est et prend exemple sur le Grand Lyon ou la Corse qui ont obtenu une dérogation. 
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