La saison estivale est lancée. Ce samedi 19 juin, une semaine après le faux départ, AquaDer a ouvert ses portes aux visiteurs. Au plus grand plaisir des petits et des grands.
La peau mouillée. Une légère brise. La chair de poule. Un soleil digne des plus belles journées de juillet. L'été ne débute que dans deux jours, mais ce samedi 19 juin, tous les ingrédients d'une journée de vacances réussie sont réunis sur la plage de Nuisement, au lac du Der. D'autant plus que ce samedi, une nouvelle attraction ouvre ses portes pour les nageurs avides de sensations fortes. AquaDer, le plus grand parc aquatique d'Europe sur structures gonflables, soit près de 4.500 m² de jeux aquatiques géants. "Ce que je préfère, ce sont les plongeons", se réjouit Maël, 10 ans, épuisé après une heure de jeu.
Trois ans de travail
Le crissement des structures gonflables se fait enfin entendre. Après un faux départ le 12 juin pour des raisons de sécurité, le parc peut enfin ouvrir la conscience tranquille. "Mon petit cœur bat très fort, sourit Richard Abdesselam, le gérant. Cela fait trois ans qu'on était sur ce projet. Ce faux départ c'est du passé, c'est oublié. Maintenant, on parle de l'avenir." Gilets de sauvetage obligatoire, maîtres-nageurs… tout a été étudié pour réduire les risques au maximum. "On a décidé de ne pas mettre de ponton pour accéder à la structure gonflable, explique le gérant. On préfère que tout le monde nage pour y accéder. Cela nous permet de sélectionner qui sait nager ou non."
Et l'avenir, ce sont dix semaines de travail qui les attendent jusqu'au 15 septembre prochain. Avec son polo rouge estampillé "Staff AquaDer", Dana, 22 ans, est ravie de pouvoir enfin accueillir les clients. "Aujourd'hui c'est cool, tout le monde est heureux il fait beau… la vie reprend !", se réjouit-elle, lunettes de soleil sur le nez blanchi par la crème solaire.
"Y'a pas d'âge pour ces jeux-là"
Derrière elle, les premiers clients reprennent leur souffle après une heure de sensations fortes. "Une heure, c'est largement suffisant ! je suis K.O.", concède Célia, 27 ans. "Y'a pas d'âge pour profiter de ces jeux-là ! D'ailleurs, au moment de grimper sur les structures gonflables, les petits nous mettaient la misère !", rit-elle, avec son acolyte Vitalie, 26 ans. Derrière elle, Maël est déjà prêt à y retourner. Pas de quoi lui donner la chair de poule.