Face  à la prolifération des cochons sauvages, les agriculteurs ne décolèrent pas.
Dans la Meuse et particulièrement à Villotte-devant-Louppy, ils en ont assez de découvrir régulièrement leur champs ravagés par les sangliers.
 

Les agriculteurs viennent de faire leurs semis d’hiver. Le matin, régulièrement ils retrouvent leurs champs labourés par les cochons sauvages. La terre est complètement retournée et tout le travail de semis est donc à refaire.

Le potentiel de rendement va diminuer puisque les pieds vont quand même disparaître, certains ne lèveront pas.

s’exclame David Gabriel, agriculteur à L’Isle-en-Barrois dans la Meuse. 

Pourquoi ne pas replanter les semis ? Pour ces agriculteurs, ce n’est pas la solution puisque les sangliers reviennent sans hésiter festoyer dans leurs champs.

Surtout leur colère ne diminue pas vraiment lorsqu’ils découvrent du maïs déverser par les chasseurs dans les forêts pour attirer les sangliers. Il n'est pas rare de tomber sur des épis de maïs répandus au coeur de la forêt pour "élever" les cochons sauvages et les chasser plus facilement.

Plus ils les nourrissent, plus ils prennent goût au maïs et puis au lieu de faire 2 petits, la mère sanglier en fait 7 ou 8 !  

constate Roman Chaudron, agriculteur à l’Ilse-en-Barrois.

Vidéo - les sangliers, la plaie des agriculteurs

Comment retrouver le chemin du consensus ?

En Meuse, la guerre aux sangliers semble bien ancrée, le président de la fédération de la chasse du département met en avant des attaques personnelles qui auraient mis le feu aux poudres. Nous n’en saurons pas plus, sauf qu’il s’est aujourd'hui engagé à augmenter les quotas de chasse pour les mois à venir.

En 2017, 18.376 sangliers ont été prélevés dans le département de la Meuse. Mais face à l’évidente prolifération des cochons sauvages, la préfecture du département a fixé cette année le nombre d’animaux à tuer à 20.700. L'accent sera particulièrement mis sur les laies de plus de 60 kg avec un objectif affiché d'augmenter leur prélèvement de 30%.

 

 
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