Taux de radon à Ottange : l'ARS incitée à agir

A Ottange, des concentrations très élevées de radon (trois à quatre fois la norme autorisée) sont mesurées dans certaines habitations depuis plusieurs années. La maire et la section syndicale CGT des retraités de la mine ont contacté l'ARS pour obtenir des mesures officielles. 


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Depuis octobre 2016, la Section syndicale CGT des retraités de la mine d'Ottange (Moselle) réclame des mesures pour faire face aux taux anormalement élevés de radon détectés dans certaines habitations. Cette fois-ci, les choses pourraient évoluer.
La maire, Fabienne Menichetti, a déclaré cette semaine qu'une demande de relevés sur les bâtiments privés serait effectuée auprès de l'ARS. 


Des taux de radon supérieurs à la moyenne 

La section syndicale CGT alerte l'Etat depuis des années sur les taux très élevés de concentration dans les habitations.
Ce gaz radioactif, inodore et incolore, est cancérigène. 

Ottange est en partie construite sur des anciennes galeries minières. Les émanations de gaz arrivent de celles-ci et se transmettent aux bâtiments via les caves.
Les habitants se battent pour qu'une aération et une ventilation soient effectuées dans les galeries, ce qui résoudrait le problème.

Depuis des années, les mesures effectuées par la section syndicale montre des taux de radon trois à quatre fois supérieurs au seuil de dangerosité.

Les habitants, dotés de sondes spécialisées, ont relevé des pics à 1200 Becquerel dans certaines maisons.

Un courrier a été envoyé à l'ARS et au maire par le président, Daniel Benedetti. 


Un risque pris au sérieux selon l'ARS 

Selon l'Agence Régionale de Santé, un pic de concentration ne suffit pas à prouver la dangerosité : elle rappelle que la mesure de cette dernière se base sur des moyennes annuelles. 

.Cependant, le risque n'est pas pris à la légère. Suite à une recrudescence des décès par cancer à Ottange, une étude de mortalité est actuellement menée par la Cellule d'intervention en région (CIRE) Santé Publique. 

Les résultats sont prévus d'ici quelques mois, de quoi rassurer la population ou confirmer leurs inquiétudes.

 

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