Le tribunal de commerce de Troyes se prononce ce matin sur l'avenir de la SCIAE

Le sort de la SCIAE se décide aujourd'hui à Troyes dans l'Aube. Le tribunal de commerce de Troyes doit étudier les deux offres de reprise de ce fabricant de meubles de Dienville.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Deux offres de reprise à l'étude pour ce fabricant de meubles de Dienville :
La première est portée par trois anciens cadres. Cette offre propose de garder 43 salariés, soit une douzaine dans les services supports et les autres en production. La deuxième offre est celle de l’ancien propriétaire et directeur, a dirigé l'entreprise pendant 35 ans jusqu'en 2010, qui conserverait 62 salariés.

La première proposition aurait un "plan d'investissement d'environ un million d'euros sur trois ans", et injecterait "90 000 euros en apport personnel pour abonder le plan social".

La deuxième conserverait 62 personnes, 40 en production et 22 en services administratifs : "J'apporte 700 000 euros et je ne mets pas de l'argent pour en perdre. J'ai un programme de développement sur trois ans avec un prévisionnel de chiffres d'affaires croissant de 8,5 millions d'euros la première année [...]" a révélé l'ancien directeur à nos confrères de L'Est Eclair. 

Dans tous les cas, beaucoup de licenciements sont attendus, la SCIAE compte actuellement 132 personnes. 

Le tribunal de commerce de Troyes rendra sa décision le 6 mars prochain.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité