Une journée de chasse exclusivement réservée aux femmes, à Vauchassis dans l'Aube, pour la deuxième année, une association veut montrer que cette passion est aussi féminine et veut promouvoir ce qu'elle considère comme un art de vivre.
Postées en lisière de forêt, silencieuses, concentrées Laura, Maryse et 40 autres chasseresses sont attentives au moindre bruit ou mouvement venant du bois, elles guettent le sanglier. Et quand l'animal se met à grogner, toutes sont sur le qui-vive. Des femmes qui n'ont rien à envier à leurs homologues masculins la plupart n'a pas attendu cette journée pour exercer sa passion.
Pendant que certaines sont postées, d'autres ratissent le terrain, accompagnés de leurs chiens elles organisent le traque. Une activité conviviale pour elle, et qui n'est pas incompatible avec le respect de la nature.
Sur cette matinée, moins de 5 coups de feu ont été tirés et aucune bête tuée.
Dans l'Aube, environ 8500 sangliers peuvent être prélevés chaque année. Une nécessité pour les chasseurs car l'animal prolifère fortement et cause pour près de 350 000 euros de dégâts. Les anti-chasses, eux accusent ces mêmes chasseurs d'être à l'origine de cette surpopulation afin de poursuivre leur activité.
Le reportage de la rédaction.