Une quarantaine de personnes vivent sur place. C'est l'inquiétude car les solutions de relogements ne seraient pas suffisantes. La ville de Reims évoque l'insalubrité du site et la lutte contre l'activité des passeurs. C'est à la justice de décider, si il y aura ou non expulsion.
Les migrants du campement du parc Saint-John Perse à Reims seront-ils évacués ?
La ville le souhaite, elle vient d'en faire la demande. Le Tribunal de Grande instance doit prendre une décision.
Depuis début juin, le camp Saint-John Perse est ressorti de terre faute de solution plus digne pour les exilés qui arrivent à Reims.
Une indécence accentuée par la demande faite par la municipalité qui « a mandaté un huissier afin de constater l'occupation illégale du domaine public ». La mairie a aussi demandé l'expulsion du campement, auprès du Tribunal de Grande Instance.
Le communiqué de la municipalité évoque, en utilisant le passé, que « la ville de Reims a su faire preuve de solidarité dans l'accueil des migrants, notamment lors du démantèlement de Calais ». Elle précise encore qu'elle agit avec "humanisme".
Sur place les bénévoles qui sont, aux côtés des exilés chaque jour depuis plusieurs années, restent perplexes.
Les bénévoles demandent que l'Etat et la municipalité cessent de se renvoyer le "dossier migrants". Pour que ces femmes, ces enfants et ces hommes aient enfin des conditions de vie dignes.