Vol 296 Air France : 30 ans après, une douleur toujours vive

Le 26 juin 1988, un airbus A320 s’écrase et prend feu dans la forêt de Habsheim. Le crash de l’appareil fait trois victimes. Trente ans après, leurs proches et les rescapés continuent de se réunir, et de se souvenir. Pour certains, il est temps de tourner la page. 

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Mardi 26 juin 2018, 14h30, la commémoration démarre. Depuis trente ans, familles des victimes et rescapés du vol 296 Air France se réunissent à la même heure, en lisière de forêt. Ensemble, ils se recueillent autour d'une stèle, sur le lieu du drame. Mais aujourd'hui pourrait être la dernière cérémonie. Pour certains, la douleur est trop vive, et la cicatrisation doit se faire ailleurs. 

"Je ressens toujours autant de douleur à venir sur ce lieu (...) je ne viendrai plus dans les prochaines années, ça me fait trop mal", confie Cédric Barry. Ce rescapé avait 14 ans lorsqu'il perd sa sœur dans le crash.
Cette année, ils étaient une petite trentaine. "Nous sommes de moins en moins nombreux, autant arrêter les frais maintenant", explique Jean-Marie Schreiber. Le président de l’Association des victimes souligne cependant les victoires obtenues au fil du temps. "Jusqu'à Habsheim, il y avait très peu d'associations de défense des victimes."  Le crash de Habsheim précède celui du Mont Sainte-Odile, en 1992. 


Un dossier judiciaire complexe 


Car depuis le crash, les rescapés se battent pour comprendre. Le 26 juin 1988, un Airbus A320 décolle de Bâle-Mulhouse, à destination de Habsheim. La descente est effectuée à une vitesse plus rapide que prévue. L'appareil s'écrase et prend feu dans la forêt de la commune. A son bord, 130 personnes dont 6 membres d’équipage qui effectuaient un vol de démonstration. Les images sont spectaculaires, trois personnes à bord périssent. Le pilote est rapidement désigné comme responsable. Il est condamné à 20 mois de prison dont 10 fermes. Mais la peine ne satisfait pas toutes les parties. Pour certains rescapés, la thèse de la défaillance humaine n'explique pas tout et continuent de mettre en cause Airbus. A l'époque, l'A320 représente un enjeu commercial très important pour Airbus. 

 
 




 
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