Les plants de fleurs qui ne sont pas considérés comme des produits de première nécessité, n’ont pas pu être vendus l'année dernière à cause du confinement. Dans les Vosges, les horticulteurs dénoncent la situation et s'inquiète d'un éventuel re-confinement.
Pour David Simon c’est le coup d’envoi de la saison. Dans quelques jours ses primevères et ses pensées se retrouveront normalement dans les jardins de particuliers. Un soulagement pour lui après une année catastrophique en raison du confinement.
.@ViryStephane part à la rencontre de David Simon, à la tête de l’entreprise familiale Simon #Horticulture à Jeanménil dans @regiongrandest. Un professionnel impliqué dans la région avec ses 6000 m2 de serres, et CA d’environ 300k€ ! #Emploi #Economie pic.twitter.com/HRWMOKHGdp
— Val'hor (@val_hor) February 24, 2021
"On espère que cette année il y aura pas un deuxième confinement sinon économiquement on arrivera pas à survivre", dit David Simon. Avec le confinement les 2500 m² de serre ont été fermés au public et des il y a de nombreux plans à jeter à la poubelle. Si pour l'instant tout va bien, il s’inquiète cependant pour l'avenir en cas de recrudescence de l'épidémie.
La pleine saison de production et de commerce de l’horticulture va du 15 mars à fin mai
Ainsi, David Simon a perdu un quart de son chiffre d’affaires annuel en 2020. "On fait 80 % de notre vente sur le printemps mars/avril. Mais sur cette saison on a eu une année sans trésorerie. Donc on ne pourra pas s’en sortir économiquement si il y a un deuxième confinement. C’est quand même assez dur pour payer ses charges", ajoute David Simon.
David Simon a puisé dans ses économies personnelles. En France de nombreux horticulteurs sont contraints de détruire une grande partie de leur production. Aujourd'hui 5% des horticulteurs et 15 % des fleuristes ont mis la clé sous la porte en raison de la pandémie.