Epinal : le casse-tête des concessions car les places manquent dans les cimetières

C'est à la Toussaint que bien souvent, les familles viennent sur les tombes de leur famille pour parfois l'unique visite de l'année. Et depuis peu, un nouveau phénomène est apparu : le casse-tête des concessions temporaires ou perpétuelles. Au Tholy (Vosges), le cimetière arrive à saturation.

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A l'approche de la Toussaint, certaines tombes ne seront pas fleuries cette année. C'est parfois le cas depuis plusieurs années.

C’est quand même un vrai casse-tête et ça demande beaucoup de rigueur

Anicet Jacquemin, maire du Tholy

Dans les Vosges, certaines communes sont saturées. Pour lutter contre ce manque d’espace, si aucune extension ni création de nouveaux cimetières ne sont envisageables, l’aménagement du site doit être repensé par la commune. Au Tholy par exemple, Anicet Jacquemin, le maire, a décidé d'alerter ses administrés. 

A l'entrée de la mairie, il a installé un panneau pour essayer de retrouver les familles dont les concessions sont arrivées à échéance. "On veut savoir si la concession sera reprise ou non. C’est quand même un vrai casse-tête et ça demande de la rigueur. La gestion est importante car depuis 2008, les règlements et des lois sont vraiment fastidieux", explique Anicet Jacquemin, maire du Tholy.

Impérativement trouver de la place pour les morts

Les sépultures sont attribuées en priorité aux personnes décédées sur son territoire, quel que soit leur domicile. L'entretien des tombes reste à la charge du concessionnaire même si elles sont situées sur le domaine public. Pourtant, les prix des concessions augmentent. Ainsi, depuis quelques années, les familles préfèrent des concessions temporaires même si elles doivent les renouveler régulièrement. Anicet Jacquemin est à l'entrée du cimetière. "Vous voyez par exemple, cette concession est terminée. Et nous avons une réponse formelle de la part de la famille : elle n’est pas renouvelée. Cette famille était là depuis trente ans et la famille nous a donné une réponse : elle déclare ne pas reprendre la concession", dit Anicet Jacquemin, maire du Tholy.

Et il ajoute : "ici au Tholy, nous avons 22 sépultures arrivées à échéance sur les 535 du cimetière".

 

 

Peut-on choisir son cimetière ?

L'inhumation est aussi possible dans une autre commune, mais le maire peut la refuser. Ce sont les municipalités qui gèrent les cimetières. Ainsi, le conseil municipal est libre de déterminer le prix, la taille et la durée. Pour que la ville puisse reprendre une concession perpétuelle, la tombe doit avoir au moins trente ans. En plus, elle doit, depuis au moins dix ans, être en état d'abandon, sans inhumation.

 

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