Les professionnels du tourisme des Vosges se montrent très inquiets en raison des conséquences catastrophiques du confinement lié à la pandémie de Covid-19 sur l’activité économique du département. Le point sur la situation ce vendredi 3 avril 2020.
Villes désertes, réservations annulées, hôtels et campings fermés, la pandémie du Covid-19 frappe de plein fouet le secteur du tourisme dans les Vosges. Pour lutter contre la progression de la pandémie en France, le gouvernement a imposé un confinement aux Français jusqu’à nouvel ordre depuis le 18 mars 2020. A l’approche des vacances de Pâques, les professionnels du tourisme du département l’ont bien compris : cette année, la pandémie du Covid-19 a tout gâché.
A Gérardmer, la perle des Vosges, connue pour sa station de ski et son télésiège à grande vitesse, tout est quasiment à l’arrêt. Les rues sont vides. Aucun touriste à l’horizon. Tous les hôtels ont dû être fermés à la suite des mesures prises pour freiner la progression du virus dans le pays. Une situation catastrophique pour les professionnels du tourisme. "A Gérardmer, on fonctionne à 80% avec de la clientèle touristique qu’on n’a plus. Les 20% restants étaient la clientèle d’affaire or toutes les entreprises sont à l'arrêt. Donc on a dû fermer l’hôtel tout simplement parce qu’on n’avait plus matière à exploiter", regrette Frédéric Jacquot, président des hôteliers restaurateurs de Gérardmer.
Même constat à la Bresse. Cette ville, où les activités touristiques représentent près de 35% de l’activité économique et 25% des emplois permanents. A la Clairière aux Cabanes, tous les chalets sont tranquilles et vides. Aucun touriste. Toutes les réservations ont été annulées.
Compter sur la fin du confinement
Durement touchés par les conséquences de la pandémie, les professionnels du tourisme restent malgré tout confiants. Ils comptent sur la fin "progressive" du confinement pour redémarrer leur activité au plus vite que possible. "Il faut regarder devant. Les gens auront besoin de souffler, de prendre de l’air, de se changer les idées", nous confie Aude Parmentelot, commerciale chez Bol d’air.Il y aura une fin du confinement bien évidemment - Aude Parmentelot, commerciale chez Bol d’air.