Elle souhaite faire annuler sa garde à vue de 1984, au cours de laquelle elle avait accusé son beau-frère, Bernard Laroche, d'avoir enlevé l'enfant âgé de quatre ans. Elle avait ensuite répété ses propos devant le juge d'instruction, Jean-Michel Lambert avant de se rétracter en dénonçant la pression des gendarmes.
La cour de cassation rendra sa décision le mardi 19 février 2019.
Affaire Grégory : c'est seulement cette année que le Conseil Constitutionnel définira si oui ou non la garde à vue de Murielle Bolle, en 1984, a respecté les valeurs fondamentales. @JMDecugis revient sur les différentes erreurs commises dans cette affaire.#CàVous pic.twitter.com/pfioTeY3SI
— C à vous (@cavousf5) November 5, 2018
En novembre 2018, le Conseil constitutionnel avait considéré que sa garde à vue, en 1984, s'était déroulée dans des conditions non conformes à la Constitution alors qu'elle était adolescente.
Les avocats de Mme Bolle, aujourd'hui âgée de 49 ans, ont demandé aux hauts magistrats d'annuler cette garde à vue qui s'était déroulée alors qu'elle avait quinze ans.
Le dossier d'enquête affaibli ?
Si les juges annulent tout ou partie des déclarations que Murielle Bolle a faite en 1984, le dossier d'enquête serait considérablement affaibli.Les avocats de Murielle Bolle ont également demandé à la Cour de cassation de reconnaître "l'impartialité" du juge Simon, qui a enquêté entre 1987 et 1990.