Histoires 14-18 : La "Flamenpolitik »

En 1916 à l'université de Gand en Belgique, le Néerlandais devenait la langue officielle. Une première qui fit date dans l'histoire de la cause flamande. Les Allemands exploitèrent les querelles linguistiques dans le but d'annexer la Belgique. C'est ce qu'on appellera la " Flamenpolitik"….

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Au début du conflit, les Allemands se montrent peu concernés par la cause flamande. Une cause née à la fin du XIX ème siècle à l'initiative d'intellectuels flamands . Ils veulent faire reconnaître le néerlandais face à l'hégémonie du français dans l'enseignement et l'administration. Les militants de cette cause  qu'on appelle les Flamingants vont trouver un écho chez un homme : le chancelier allemand.

Son premier acte fort sera la néerlandisation de l'université de Gand . Le 21 mars 1917, il va plus loin. Il signe un décret qui sépare le pays en deux régions administratives: la Wallonie avec comme capitale, Namur, la Flandre avec comme capitale, Bruxelles. Dès lors, le néerlandais devient la deuxième langue officielle du Royaume. Mais cette Flamenpolitik ne prend pas. L'immense majorité du mouvement flamand et de l'opinion publique rejettent tout rapprochement avec l'occupant. On est belge avant d'être wallon ou flamand.

Seule une minorité d'activistes flamands veut collaborer, et leurs rassemblements dans un théâtre bruxellois, provoque de vives manifestations de protestations. Ces activistes se cherchent une légitimité populaire. Ils tentent d'organiser des élections le 3 février 1918. Echec ! En ces derniers mois de guerre, ils ne peuvent plus compter sur l'occupant.
A l'Armistice, le mouvement flamand sort affaibli et divisé mais la question linguistique n'a pas fini de diviser la Belgique....

Source archives : - Gallica BNF - Archives de la ville de Bruxelles - Pathé Gaumont ©France 3

 

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