Comme dans le reste du pays, les drapeaux français sont en berne dans le Nord-Pas-de-Calais. A l'issue d'une conférence de presse, le maire de Boulogne-sur-mer, le secrétaire d'Etat aux transports, Frédéric Cuvillier a indiqué que l'analyse des boîtes noire prendrait du temps.
François Hollande a réuni lundi pendant un peu moins d'une heure et pour la quatrième fois en cinq jours plusieurs membres du gouvernement pour un nouveau point de situation sur le crash du vol AH5017, à l'Elysée où les drapeaux ont été mis en berne pour trois jours, comme sur tous les autres édifices publics en France. Il s'agissait "de revenir sur la rencontre avec les familles et les proches des victimes organisée samedi au ministère des Affaires étrangères et de faire un nouveau point sur le déploiement des équipes et la situation sur les lieux du crash", a-t-on précisé dans l'entourage de M. Hollande.
L'analyse des boîtes noires de l'avion d'Air Algérie "prendra peut-être plusieurs semaines", a indiqué lundi le secrétaire d'Etat français aux transports Frédéric Cuvillier, lors d'une conférence de presse "Si les données sont exploitables, leur analyse, leur lecture, demandera peut-être plusieurs semaines", a-t-il déclaré, précisant que six ingénieurs du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) français y travaillent à temps plein.
Samedi, le chef de l'Etat avait présidé une rencontre de près de trois heures avec les familles et les proches des 54 passagers français de l'avion affrété par Air Algérie. Au total, 118 passagers et membres d'équipage ont péri dans le crash. Parmi les victimes non françaises mais résidant à Roubaix, ancien élève du Fresnoy Bakary Diallo. Le réalisateur, espoir du cinema malien, avait monté sa société dans le Nord. Il laisse derrière lui une petite fille. Son ancienne école lance une mobilisation pour elle et espère pouvoir lui rendre hommage.