L'Axonaise Sarah-Léonie Cysique a gagné la médaille de bronze face à la Géorgienne Eteri Liparteliani lundi 29 juillet dans la catégorie -57 kg. La judokate de 26 ans remporte ainsi son troisième titre olympique, le deuxième en individuel. Mais l'aventure n'est pas terminée. Rendez-vous le 3 août pour la compétition en équipe.
Sarah-Léonie Cysique est allée chercher cette troisième place avec détermination. Après avoir échoué aux portes de la finale des -57 kg face à la Canadienne Christa Deguchi au terme de cinq minutes de golden score sur une troisième pénalité concédée, l'Axonaise avait quitté le tatami en larmes.
Mais une heure plus tard, ce lundi 29 juillet, face à la Géorgienne Eteri Liparteliani, la judokate de 26 ans a réussi à reprendre ses esprits et laissé peu de chance à son adversaire. Après 2 minutes 15 de combat, la Française a réalisé un ippon lui permettant de remporter le bronze.
#Paris2024 | 🇫🇷 SARAH-LÉONIE CYSIQUE EN BRONZE 🥉
— francetvsport (@francetvsport) July 29, 2024
🔥 C'est fait, la Française réalise un ippon qui lui ouvre la 3e marche du podium en -57 kg 🤩
🇫🇷 12e médaille dans ces JO pour la délégation française 🥇🥈🥉
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"J'ai vu un rêve qui s'écroulait"
"C'est magnifique de finir comme ça", a confié Sarah-Léonie Cysique, très émue, quelques minutes après sa victoire. "On s'attend tous à ce que les journées soient toutes belles. Avoir une journée sans défaut, ce serait l'idéal, mais c'est ça le sport aussi, c'est ça mon quotidien, c'est d'avoir des moments de doute des fois, des échecs, des réussites, des victoires et des émotions."
La judokate n'a eu qu'une petite heure pour se remettre de son échec et viser le bronze avec toute la motivation possible. Réussir à se reconcentrer aussi rapidement après cette épreuve "a été dur", admet-elle sans fard. "J'ai vu un rêve qui s'écroulait. Je me suis dit 'je ne serai pas médaillée d'or à Paris' et c'est dur parce que je venais pour ça", souligne l'Axonaise.
D'autant plus que l'athlète avait très bien commencé son tournoi en battant la Guinéenne Mariana Esteves grâce à deux waza-ari après deux minutes et quarante secondes de combat. Et en quart de finale, il ne lui avait fallu que neuf secondes pour infliger un ippon à la Japonaise Haruka Funakubo.
"Switcher des émotions, c'est vraiment très compliqué"
"D'habitude, il y a quand même plusieurs heures avant de pouvoir vraiment s'en remettre alors que là, je n'ai eu que quelques minutes", observe Sarah-Léonie Cysique. "Les entraîneurs m'ont beaucoup parlé. Parce que si ce n'était que de moi, j'avoue que j'aurais pleuré dans un coin comme un bébé. Switcher des émotions [passer d'une émotion à une autre, ndlr], c'est vraiment très compliqué. [...] J'ai fait le choix de la médaille de bronze et j'ai dû switcher, tout simplement."
La judokate a également tenu à adresser un mot à ses supporters.
Le public nous pousse, nous soulève, nous galvanise et ça, c'est magique. Merci Paris !
Sarah-Léonie Cysique, judokate
En 2021, aux Jeux de Tokyo, la judokate avait remporté l'argent en individuel et l'or en équipe. Avec ce nouveau titre, Sarah-Léonie Cysique comptabilise ainsi trois titres olympiques. Le 3 août prochain, elle tentera de remporter une nouvelle médaille en équipe avec les judokates de la délégation française.
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