Tous les signaux semblent bons pour la reprise de l'aciérie d'Ascoval à Saint-Saulve par le groupe Altifort.
La chambre commerciale du tribunal de commerce de Strasbourg donnera son délibéré le 19 décembre sur la reprise ou non de l'aciérie Ascoval par le groupe franco-belge Altifort. En attendant, les 281 salariés peuvent se permettre d'espérer puisque les avis sont favorables, précise la direction d'Ascoval.
"Pas de clause suspensive"
"Tous les avis sont favorables à la reprise par Altifort, il n'y a pas de clause suspensive. On attend le jugement du 19 décembre", a déclaré à la presse Cédric Orban, président d'Ascoval, à l'issue de l'audience de la chambre commerciale du TGI de Strasbourg.
Lundi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait assuré que la reprise d'Ascoval était "sur la bonne voie" avec un "plan de financement solide", puisque l'État s'est engagé à apporter 25 millions d'euros. "Les principaux obstacles à la réussite du projet de reprise sont désormais tous levés grâce à la mobilisation de l'ensemble des parties prenantes et notamment des salariés" ajoutait-il.
Ascoval à la recherche de son repreneur
Fin janvier 2018, le suisse Schmolz+Bickenbach avait acquis la plupart des actifs d'Asco Industries, sans inclure Ascoval dans le périmètre de cette reprise. En conséquence, Ascoval était parti à la recherche de son propre repreneur.
L'offre de départ d'Altifort impliquait que Vallourec maintienne pendant un an et demi son niveau actuel de commandes, mais le sidérurgiste a refusé, obligeant le gouvernement et le groupe franco-belge à travailler sur une proposition alternative avec des sources de financement et des clients supplémentaires.