Une cathédrale, un beffroi, des écoles d'art ... voilà Tournai, une ville aux multiples visages. Kamini s'y perd et y rencontre de joyeux personnages. C'est dans Les gens des Hauts, ce dimanche 26 mai à 12H55.
Tournai, ville deux fois millénaires, chargée d'histoires est l'une des plus vieilles cités de Belgique. Kamini y devient un" Grandes-oreilles", découvre le travail d'artistes contemporains et relit les aventures de Martine.
Tournai, la ville aux cinq clochers
Présenté par KaminiRéalisé par Didier Cappelmans
La Maison tournaisienne, un lieu dédié au folklore
À quelques pas de la Grand-place, derrière la cathédrale, Kamini visite le musée du folklore avec son conservateur Jacky Legge. "C'est un musée assez fabuleux qui essaye de montre les anciens métiers et les traditions tournaisiennes." Lors du carnaval de la ville, ce Tournaisien d'adoption devient un des membres de la confrérie des Roubignoles. "À Tournai, le carnaval est très ouvert. C'est un carnaval de confréries, on peut constituer une confrérie à partir de deux-trois personnes ou 50 peu importe. (...) Nous, on fait partie des Roubignoles ou Grandes-oreilles, ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est une confrérie masculine. "
Jacky Ledge se bat surtout pour la mise en valeur et la conservation des traditions de la région. "Ici, on découvre les belles industries d’art avec la porcelaine, les étains, les tapis et les imprimeries Casterman…".
Une parenthèse de créativité au TAMAT
Visite du TAMAT, le centre de la Tapisserie, des Arts Muraux et des Arts du Tissu. Ce musée, dédié aux arts du textile, a plus d'un tour dans son sac.On y présente l'art de la tapisserie. On y invite des artistes contemporains à travailler en atelier une année. On y sauvegarde les tissus anciens.
"On a de la chance d’avoir encore un atelier de restauration un textile, indique l’ancienne directrice du Tamat, Valérie Bacart. C’est un métier qui se transmet d’élèves à maîtres et c'est aussi un métier qui demande énormément de temps. Tout ce qui est un petit peu en marge de notre société actuelle qui, elle, exige de la vitesse et de la rentabilité."
Pour moi, le textile est une matière et un moyen d’expression très complet. Au travers de tous les médiums, l’artiste peut être un témoin de son époque, un témoin de la vie en général.
Découverte des éditions Casterman
Prenez Corto Maltese. Faites-lui rencontrer Tintin. Et emmenez-les vivre une aventure avec Martine ! Voici un petit melting-pot des éditions Casterman.
Fondée en 1776 à Tournai, voilà l’histoire d’une maison d’édition qui alimente l’imaginaire de millions de personne à travers le monde.
Louis Donat Casterman, petit-petit-fils du créateur, nous raconte la fabuleuse épopée de ce patrimoine industriel, encore cher au cœur des Tournaisiens.
L'école Supérieur des Arts de Tournai
L'école Saint-Luc, véritable institution tournaisienne, forme des artistes en tout genre depuis 1878 dans un esprits humaniste insuflé par les pères fondateurs."L'essence même de Jean-Baptiste de la Salle lors de la création des instituts Saint-Luc, c'est le don de soi, l'assistance aux personnes et l'excellence", explique l'ancien élève et désormais professeur de croquis Jean-Pierre Deneubourg.
Que ce soit Benjamin Flao, l'auteur de bandes dessinées et aquarelliste aux multiples carnets de voyage, le réalisateur et humoriste Danny Boon ou le rappeur Roméo Elvis, tous ont un jour gravi les marches de l'institut Saint-Luc de Tournai.
Ici, on donne une manière de s'épanouir et par le dessin, les élèves reprennent confiance en eux et réussissent à progresser ... Il ne faut pas oublier que le premier langage de l'enfant, c'est le dessin, Jean-Pierre Deneubourg.
Vivre Tournai comme Kamini :
- Pour visiter le musée du Folklore et des traditions, c'est par ici.
- Découvrir le TAMAT et ses artistes contemporains en résidence.
- Pour devenir élève à Saint-Luc, c'est par là.