Un groupe secret éphémère a même été créé sur Facebook.
La justice populaire essaie-t-elle de se substituer à la loi ? Michel Lelièvre, ex-complice de Marc Dutroux qui a été libéré le 2 décembre (après 23 ans de prison) fait l'objet d'une "traque" sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook où un appel a été lancé, poussant le parquet de Bruxelles à réagir : la justice a ouvert une enquête pour incitation à la violence et menaces.
"Traque de Michel Lelièvre dans Bruxelles"
La groupe secret sur Facebook, intitulé "Traque de Michel Lelièvre dans Bruxelles", a cumulé jusqu'à 700 membres avant d'être supprimé. Il fait également suite à une agression de Michel Lelièvre dans la capitale belge, lorsqu'il a été roué de coups.
Depuis, il a déménagé et plusieurs médias, comme La Dernière Heure, ont affirmé qu'il séjournait à La Hulpe, dans le Brabant wallon. La municipalité a aussitôt démenti, notamment auprès de RTL.be.
Michel Lelièvre, considéré comme "l'homme à tout faire" de Marc Dutroux, avait été condamné en 2004, après avoir déjà passé plusieurs années derrière les barreaux, pour association de malfaiteurs, enlèvement d’enfants, séquestration et trafic de drogue.
Il avait bénéficié début décembre d'une libération conditionnelle, à condition de pouvoir s'insérer professionnellement, et de ne pas se rendre dans les régions de Belgique où vivent les familles des adolescentes victimes de Marc Dutroux.