Avant d’être transférés à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière et à Amiens le 25 février, les deux patients de l’Oise infectés au coronavirus seraient passés par le CH de Compiègne. Des prélèvements sont réalisés sur les personnes ayant été en contact avec les patients.
Avant d’être soigné à l’hôpital de Creil, puis transféré le 25 février à la Pitié-Salpêtrière de Paris où il est décédé, l’enseignant de 60 ans résidant à Vaumoise (Oise) aurait été momentanément pris en charge à l’hôpital de Compiègne. Selon ses proches, il aurait été admis au service des urgences le 19 février. Il aurait ensuite été transféré le jour-même au service réanimation de Creil.
Le second cas de coronavirus, un militaire de 55 ans travaillant sur la base aérienne de Creil, a également été traité à l’hôpital de Compiègne avant d’être transféré dans un état critique au CHU d’Amiens. L’homme est resté une semaine dans l’établissement de l’Oise, au contact du personnel des urgences et du service de réanimation.
Pour l'instant, rien n'indique que les deux hommes aient été pris en charge en même temps à l'hôpital de Compiègne.
État d'alerte
Après l’hôpital de Creil, qui a fermé deux services, c’est donc au tour de l’hôpital de Compiègne de se mettre en état d’alerte. Des prélèvements sont réalisés sur les personnes ayant été en contact avec les patients.
Pour l’instant, une cellule de crise a été mise en place. Étienne Champion, le directeur de l’ARS Hauts-de-France, est attendu sur place. Un plan blanc - dispositif de mobilisation maximale prévu pour faire face aux situations sanitaires exceptionnelles - pourrait être déclenché d'ici la fin de journée.