Coronavirus : les hôpitaux de Laon, Beauvais et Amiens parmi les 70 établissements activés par le ministère de la santé

Dès ce lundi 24 février, 70 hôpitaux français, siège d'un Samu, sont activés pour faire face à une éventuelle épidémie de Coronavirus. Parmi eux, l'hôpital de Laon dans l'Aisne, celui de Beauvais dans l'Oise et le CHU d'Amiens dans la Somme.

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Le nouveau ministre de la santé, Olivier Véran, a fait cette annonce dimanche 23 février à l'issue d'une réunion d'urgence à Matignon. Dès ce lundi 24 février, 70 hôpitaux, disposant d'un Samu, sont activés pour faire face à une éventuelle épidémie de coronavirus. Il s'agit d'avoir au moins un établissement par département en métropole apte à accueillir et de prendre en charge les éventuels malades du début à la fin du processus de soin. "Nous disposions jusqu'à présent de 38 établissements de santé essentiellement les CHU, a expliqué Olivier Véran. J'ai décidé en accord avec le Premier ministre que 70 établissements siège d'un Samu seront activés dès demain pour augmenter nos capacités de réponse si c'était nécessaire". Cela permettra d'éviter les transports de malades et donc une possible propagation du virus.


Trois établissements hospitaliers sont concernés en Picardie : Laon, Beauvais et Amiens. Si en tant que CHU, l'hôpital d'Amiens était déjà mobilisé, l"annonce interroge du côté de Beauvais. Les questions sont nombreuses. "Dans quels lieux ? Avec quels personnels, s'inquiète Eric Couq, représentant syndical CGT de Hôpital Simone Veil de Beauvais. On nous a fermé des lits, on a réduit les personnels, donc on s'interroge. Peut-être que la direction donnera des réponses à ces questions dans la journée, mais à l'heure actuelle les interrogations sont là. Est-ce-qu'on a le matériel, est-ce qu'il est tout de suite à disposition des personnels pour se protéger ? Qu'est ce qu'il en est, va-t-on arriver à une crise comme on a en Italie avec des confinements et des hopitaux fermés ?" 

Agir vite


Depuis le début de l'épidemie, la situation n'a pas beaucoup évolué en France, où une seule personne reste hospitalisée, alors qu'un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris. Mais selon le ministre de la santé, la situation est "très évolutive" avec l'apparition de nouveaux foyers d'infection hors de Chine, et notamment en Italie voisine. "Nous agissons vite, nous agissons fort pour faire face à la menace épidémique (...) et nous prenons toutes les mesures qui sont nécessaires pour assurer la sécurité des Français", a insisté le ministre.

Outre l'habilitation de nouveaux hôpitaux, le ministère de la Santé a aussi annoncé l'augmentation des capacités de diagnostic biologique. À partir de ce lundi 24 février, plusieurs milliers de tests pourront être réalisés quotidiennement pour répondre aux besoins. 
 


Par ailleurs, le gouvernement a engagé 2,5 millions d'euros pour la recherche sur le Coronavirus COVID-19.
 Le coronavirus a déjà six morts en Italie et 2442 en Chine.
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