Déconfinement. Clusters, écoles fermées, tests... : où en est le coronavirus Covid-19 dans le Nord et le Pas-de-Calais ?

Quelques écoles fermées, des clusters identifiés... Si des cas de coronavirus continuent de se déclarer, le virus circule beaucoup plus lentement. L'ARS Hauts-de-France se montre à la fois rassurante et vigilante.

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Le 23 juin, les Hauts-de-France ont connu une journée historique : aucun mort n'était à déplorer pour la première fois depuis le début de l'épidémie. L'Agence régionale de santé (ARS) s'est montrée rassurante ce vendredi à propos de la circulation du virus. "Les indicateurs sont bons depuis le déconfinement."

93 interventions dans les écoles depuis le déconfinement

La vie continue de reprendre normalement, les écoles devaient toutes rouvrir le lundi 22 juin... Mais le virus continue de circuler. Des cas de coronavirus se sont déclarés en collectivités, dans des écoles ou entreprises et ont nécessité l'intervention de l'ARS, sur près de 500 situations et près de 30 clusters. "On constate dans le Nord ces dernières semaines la survenue de cas dans des écoles mais les chaînes de contamination restent limitées à un petit nombre de cas, souvent avec peu de symptômes." 

C'était le cas ces dernières semaines à Sequedin, près de Lille, où les écoles maternelles et élémentaires Godin et Vanoverschelde avaient été fermées, ou encore à Saint-Martin-lez-Tatinghem et Audruicq.Au 18 juin, quelque 40 écoles du premier degré étaient concernées par des cas de Covid-19 qui engendraient, selon les situations, fermeture, décalage de la reprise voire une mise en quatorzaine. L'ARS est intervenue dans 93 établissements scolaires de la région depuis le 11 mai pour "identifier les personnes à risque d’avoir contracté la maladie et d’organiser des dépistages lorsque cela était nécessaire".

L'ARS n'a pas souhaité communiquer sur les écoles où elle était intervenue, ni sur la fermeture d'établissements indiquant que "la décision était prise par l’éducation nationale ou la collectivité gestionnaire" et qu'elle était un "conseil".

Le Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (Snuipp) n'a pas non plus souhaité entrer dans les détails des établissements, invoquant "le secret médical" et "la confidentialité". Alain Talleu, professeur des écoles et co-secrétaire départemental, affirme que deux écoles du premier degré sont fermées dans le Nord, sans en dire plus.

Renescure va rouvrir ses portes

Nos confrères de La Voix du Nord ont malgré tout fait état ce jeudi du test positif d'un élève de l'école Ampère à Wazemmes. Une partie des élèves et personnes de cet établissement qui l'auraient cotoyé - 34 individus - ont été testés et placés en quatorzaine.

Selon BFMTV, l'école Bossuet a été fermée jusqu'à nouvel ordre après un cas de Covid-19. L'ARS a recommandé à la ville la fermeture de l'école maternelle et élémentaire.

L'école publique de Renescure, à Hazebrouck, avait aussi été fermée pour suspicion de Covid-19. Elle rouvrira ce lundi 29 juin après le test négatif des quatre enfants concernés.

A la Cité scientifique de Lille, trois cas positifs au Covid-19 dans les résidences universitaires ont poussé l'ARS à organiser des tests, qui devraient avoir lieu ces prochains jours. De vives inquiétudes sont aussi apparues au Centre de rétention de Lesquin, après des tests positifs chez des sans-papiers.

La crainte d'une deuxième vague ?

Les rassemblements, notamment lors de la fête de la musique dimanche 21 juin, ont interpellé bon nombre de Nordistes et les ont fait craindre l'arrivée d'une deuxième vague du virus. L'ARS se veut à la fois rassurante et méfiante : "Les habitants des Hauts-de-France ont eu un grand sens des responsabilités pendant le confinement, et depuis le déconfinement dans le respect des gestes barrière et de la distanciation physique. Il faut continuer dans ce sens. Il ne s’agit pas de faire des prédictions sur une éventuelle 2e vague", affirme l'institution, qui dit rester attentive à l'évolution de la situation.
 
Une vingtaine d'opérations de dépistage ont été menées pour "casser les chaines de transmission" et "s’assurer qu’il n’existe pas dans la région de circulations du virus qui échapperait au système de soin ou de surveillance".

Pour Alain Talleu, l'ARS met trop de temps entre l'alerte donnée par l'établissement et la mise en action, notamment avec le dépistage. C'est la raison pour laquelle il se montre "inquiet" d'une possible deuxième vague. Il n'est pas le seul à en avoir peur. 
 
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