Démantèlement de la «Jungle» de Calais : 4014 personnes «mises à l'abri»

Le démantèlement de la «jungle» de Calais s'est poursuivi dans le calme, mardi, alors que les migrants ont continué de quitter les lieux petit à petit.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Après les 2 318 évacuations de ce lundi, le gouvernement annonce que 1 696 personnes ont quitté la "Jungle" de Calais ce mardi. La moitié des occupants du camp, qui accueillait entre 6 400 et 8 100 migrants selon les comptages, ont été "mis à l'abri" depuis le lancement du démantèlement. En tout, 4 014 personnes ont été "mises à l'abri" depuis le début du démantèlement.

Au total, "3242 majeurs ont donc été accueillis en CAO et 772 mineurs ont rejoint le CAP", résument les ministres de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et du Logement, Emmanuelle Cosse.. "Près de 1000 mineurs isolés sont donc désormais en sécurité", ajoutent-ils, en rappelant que "217 mineurs présents à Calais, et dont les liens familiaux en Grande-Bretagne ont pu être établis, ont rejoint le Royaume-Uni depuis le 17 octobre dernier".

Les équipes de nettoyage ont elles commencé dans l'après-midi et dans le calme les opérations de déblaiement, malgré quelques incendie allumés. De 6400 à 8100 migrants selon les comptages, femmes et enfants venus pour la plupart d'Afghanistan, du Soudan ou d'Erythrée vivaient jusqu'alors dans le plus grand bidonville de France, devenu le lieu de rassemblement des migrants déterminés à gagner l'Angleterre.
Durant la journée, c'est sur la file des mineurs que la situation a semblé la plus tendue. Plusieurs centaines d'entre eux s'y massaient, mais elle ne s'écoulait que très lentement, notamment en raison du temps nécessaire pour vérifier leur minorité, à l'intérieur du centre de transit. "Revenez demain, c'est fini pour aujourd'hui!", leur lançait ainsi en anglais un membre de l'association La vie active, pendant que les gendarmes tentaient de contrôler la foule, en criant "ne poussez pas, ne poussez pas!".

Cette opération de démantèlement, dont l'ampleur est inédite, doit durer plusieurs jours. De 6.400 à 8.100 migrants selon les comptages, pour la plupart d'Afghanistan, du Soudan ou d'Erythrée, vivaient jusqu'alors dans la "Jungle", devenue un lieu de rassemblement pour ceux qui voulaient gagner l'Angleterre.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information