Emmanuel Macron est ce mardi après-midi chez Valéo à Etaples-sur-Mer. Il prononce un discours pour un plan de relance de l'automobile.
Aide à l'achat, soutien à l'emploi, relance du secteur automobile... Emmanuel Macron est arrivé ce mardi après-midi dans une usine de l'équipementier Valéo à Etaples, près du Touquet (Pas-de-Calais), pour annoncer un plan de soutien "massif" à la filière automobile, durement touchée par la crise du coronavirus. Le secteur pèse 50 000 emplois dans les Hauts-de-France.
Accompagné des ministres de la Transition écologique Elisabeth Borne et de l'Economie Bruno Le Maire, le chef de l'Etat va visiter les chaînes de l'usine spécialisée dans les alternateurs électriques, avant de prononcer un discours vers 16h30.
Etaples-sur-Mer : Emmanuel Macron annonce un plan de relance de l'automobile
Selon des sources concordantes, les mesures annoncées devraient inclure le renforcement de la prime à la conversion, une sorte de prime à la casse. Le bonus écologique devrait être augmenté pour atteindre 7000 euros pour l'achat de véhicules électriques par les particuliers. Une prime de 2000 euros devrait aussi être instituée pour l'achat de véhicules hybrides rechargeables (essence-électrique).
Dans cette usine de l'équipementier automobile français, 1500 employés produisent 8 millions d'alternateurs et alterno-démarreurs par an, un toutes les sept secondes environ. 80% partent à l'exportation, principalement vers l'Europe, mais aussi la Chine, les Etats-Unis, l'Inde ou le Japon.
Emmanuel Macron a échangé dans la matinée à l'Elysée avec des responsables de la filière automobile pour préparer ce plan qui va toucher, selon une source proche de l'exécutif, à "la souveraineté industrielle", à la transition vers les véhicules propres et à la préservation de la compétitivité du secteur, qui représente 400 000 emplois directs.
Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR) s'est dit "choqué" d'être tenu à l'écart de la visite à Etaples. "Nous appliquons le protocole sanitairerigoureux en v igueur durant la crise, avec notamment une délégation d'élus resserrée et réduite au strict minimum", a expliqué l'Elysée.