Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé dimanche soir l'extension à 2016 du maintien de l'exonération des impôts locaux pour les retraités aux revenus modestes, initialement limitée à 2015.
"Fiscalité locale des retraités : nous maintiendrons l'exonération pour 2015 et 2016 ! #fiscalitéjuste", a posté le Premier ministre sur son compte Twitter, prolongeant ainsi d'un an la mesure annoncée par le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert.
Fiscalité locale des retraités : nous maintiendrons l'exonération pour 2015 et 2016 ! #fiscalitéjuste
— Manuel Valls (@manuelvalls) 1 Novembre 2015
"Les personnes qui étaient exonérées jusque-là (...) continuent à bénéficier de cette exonération en 2015", avait déclaré M. Eckert au Journal du Dimanche, dans le sillage de l'engagement de M. Valls, qui avait affirmé samedi vouloir "neutraliser l'impact" de la hausse des impôts locaux affectant certains retraités modestes, sur laquelle une centaine de députés socialistes avaient attiré son attention. "Fiscalité locale des retraités : notre engagement est simple, neutraliser l'impact d'une situation aussi brutale qu'injuste", avait affirmé le Premier ministre, déjà via un tweet vespéral.
Christian Eckert avait aussitôt mis en musique cette promesse: "Les personnes concernées qui auraient déjà payé ces impôts en 2015 seront remboursés sans démarche particulière". "Nous voulons que les personnes qui étaient exonérées jusque-là et dont le revenu n'a pas augmenté continuent à bénéficier de cette exonération en 2015. Nous allons préparer une disposition législative en ce sens". Les députés socialistes avaient attiré lundi l'attention de M. Valls "sur l'explosion de la taxe foncière qui touche de nombreux citoyens retraités", une situation selon eux "insupportable pour nombre" d'entre eux. Ces retraités, "nombreux à toucher de petites retraites, souvent en dessous de 1000 euros", ont découvert "qu'ils devraient désormais s'acquitter de la taxe foncière, dont ils étaient exonérés jusqu'à présent", soulignaient-ils dans un courrier au Premier ministre. Les montants réclamés pouvant aller "de 500 à 1000 euros".