Ribéry, Cabaye, Debuchy : trois Nordistes affrontent l'Espagne en quart de finale de l'Euro 2012.
Il avait 23 ans quand il a inscrit son premier but en équipe de France...et c'était face à l'Espagne. Franck Ribéry parviendra-il a réitérer son exploit des 8ème de finale de la coupe du Monde en 2006 ? Autant dire que le Boulonnais est attendu ce samedi à Donetsk.
Depuis le début de cet Euro 2012, beaucoup le disent "de retour", bon comme en cette année 2006 qui fut celle de sa révélation, et même encore meilleur du haut de ses 29 ans.
«Pour moi, les choses se passent super bien en ce moment, confiait-il après la victoire face à l’Ukraine. J’ai joué beaucoup de bons matchs cette saison. J’ai retrouvé la confiance que j’avais perdue depuis un petit moment en équipe de France."
Après une performance médiocre et des tirs globalement approximatifs face à la Suède mardi soir, Francky va donc devoir montrer de quoi il est capable, et tout donner dans ce match.
Il aura pour lui d'avoir comme adversaire direct le seul véritable point faible de l’Espagne : Arbeloa. En estimant que notre Ti Franck ait entre 300 et 1000 ballons à négocier dans ce match, ce serait quand même fâcheux que l'un d'eux n'arrive pas dans les cages espagnoles !
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Au milieu du terrain, le Tourquennois Yohan Cabaye (26 ans) fait lui aussi figure de pièce maîtresse du dispositif de Laurent Blanc.
En quelques matchs, ce jeune joueur pas fort en gueule a su devenir indispensable à l’Equipe de France, et fait montre de joueur offensif le plus constant depuis que les Bleus sont en Ukraine.
Fort de son but face à l'Ukraine justement, Cabaye a d'autant plus manqué dans le naufrage face à la Suède, où blessé, il n'a pas pu fouler la pelouse ce soir là.
Ouf, il sera bien là face à l'Espagne, où sa qualité de percussion et sa vitesse seront des atouts précieux.
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Au poste de latéral droit, enfin, le Frétinois Mathieu Debuchy ne devrait pas non plus faire de la figuration.
Excellent face à l'Angleterre et l'Ukraine, il a sans doute été le défenseur le moins en difficulté face à la Suède, même s'il a lui aussi connu quelques sueurs froides.
Pur produit du LOSC, on lui prête une très bonne qualité de centre, et surtout un moral d'acier qui lui valent les doux surnoms de "Robocop" et de "Terminator".
Avec ces trois là en embuscade face à la Roja, les Bleus ont au moins l'obligation de faire mieux que lors de leur dernier et épouvantable match contre la Suède. Verdict à partir de 20h45.
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