"Ni juge ni soumise" : une magistrate belge crève l'écran dans un "Strip Tease" ressuscité

Les fans de l'émission culte "Strip Tease" l'attendaient avec impatience. Le documentaire "Ni juge ni soumise", sorti mercredi dans les salles de cinéma françaises, raconte le quotidien d'une juge belge, extravagante, drôle, mais toujours bienveillante. 

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On les connaissait dans des formats plus courts, diffusés sur la RTBF et France 3 entre 1985 et 2012. Les fondateurs et réalisateurs de l'émission culte "Strip Tease" font leur grand come-back avec un tout premier long-métrage, intitulé "Ni juge ni soumise". Le ton si particulier est resté. Et c'est l'occasion de retrouver le personnage d'une juge belge, Anne Gruwez, déjà aperçue dans deux épisodes de la série documentaire. 


"Personnage", car c'est le mot qu'on utilise dans le jargon documentaire. Mais Anne Gruwez n'a rien de fictif. Pendant une heure et demi, on suit son quotidien on ne peut plus réel de juge d'instruction à Bruxelles. Avec pour fil rouge un "cold case" digne des meilleures fictions, justement : qui donc a tué ces deux prostituées retrouvées mortes dans les années 80 ? 


Des images rares


A côté de cela, le documentaire s'invite dans les audiences quotidiennes de la juge : des délits (agressions, vols...) mais aussi des crimes, qui laissent le spectateur bouche-bée. On pense à cette scène incroyable d'audition d'une jeune mère, soupçonnée d'avoir tué son enfant dans un accès de folie mystique - c'est du moins la version qu'elle présente. 

Ici, rien n'est épargné. Les caméras suivent Anne Gruwez partout, de son jardin aux scènes de crime, en passant par des balades en 2CV qui donnent immédiatement envie de s'installer dans la capitale belge. Une omniprésence incroyable, qui a nécessité de longues négociations avec les autorités belges. "C'est parce que c'est interdit que nous y sommes allés. Ce sont des lieux où bizarrement, on aurait dû aller bien avant", explique Yves Hinant, réalisateur historique de Strip Tease, à nos confrères de Slate.


Allégorie de la Justice


Mais surtout, le film est une véritable ode à Anne Gruwez. Du début jusqu'à la fin, on l'aperçoit discuter avec les suspects avec une folle franchise, s'intéressant à tout, décelant l'humanité de n'importe quel délinquant. Une répartie vive, empathique parfois, sévère lorsqu'il le faut. Bref, une belle incarnation de la Justice qui n'empêche pas de vrais fous-rires

Le film est sorti en salles en France mercredi. Il sera diffusé en Belgique à partir du 21 février. 



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