Nouvelle journée de mobilisation contre la loi travail ce mardi, alors qu'à l'assemblée nationale, Manuel Valls en appelle pour la 2ème fois à l'article 49.3 de la constitution pour adopter le projet, sans vote. Un passage en force qui fait bondir les manifestants, déterminés à continuer la lutte.
Manifestations à Lille et Valenciennes Les opposants à la loi Travail ont été moins nombreux dans les rues, mardi, pour la 12e et dernière journée de mobilisation avant les vacances d'été, au moment où le gouvernement recourt à nouveau au 49-3 pour faire adopter ce projet.
Syndicalistes, salariés et retraités, ils étaient un millier à Lille, quelques 300 à Valenciennes. Des manifestants en colère, qui dénoncent une nouvelle fois un "déni de démocratie" de la part de Manuel Valls, avec le passage en force de cette loi dont ils réclamment le retrait pur et simple.
Les jeunes, moins nombreux que dans les précédents cortèges, continuent de croire au pouvoir de la rue, et refusent de s'avouer vaincus. "C'est de la déception et de la colère, mais c'est aussi de la motivation et de la détermination parce qu'on sait qu'on est nombreux dans la rue et qu'on peut gagner et qu'on va le faire", a déclaré cette étudiante au micro de France 3.
Maintenir la pression malgré l'arrivée des vacances
Maintenir la pression et continuer à se faire entendre est désormais la priorité. Malgré l'arrivée des vacances, on veut croire au maintien de la mobilisation pendant l'été. À Valenciennes, les manifestants promettent des actions coup de poing.Selon les chiffres officiels, ils étaient 30.000 dans toute la France, deux fois moins que lors de la manifestation précédente, le 28 juin (64.000).