À condition qu'il soit en mesure de se loger.
Michel Lelièvre, complice de Marc Dutroux, va pouvoir sortir de prison. La justice belge a étudié et accepté ce lundi 30 septembre sa demande de libération sous surveillance électronique.
Le Belge, emprisonné depuis 1996, avait été condamné en 2004 à 25 ans de réclusion pour participation à l'enlèvement et à la séquestration de deux adolescentes, tuées par Marc Dutroux, et de deux autres libérées. Il a donc purgé 23 ans de sa peine.
Vivre "sans faire de vagues"
Cette libération sous conditions ne se fera que lorsqu'une preuve de logement sera présentée dans les 6 mois qui viennent. Son avocate a indiqué, lors d'une audience le 17 septembre, que Michel Lelièvre "a des perspectives via des agences immobilières mais celles-ci doivent avoir la certitude qu'il pourra occuper le logement. Je ne vais pas donner de lieu précis, en tout cas ce sera loin des victimes"
La décision du tribunal de l'application des peines de Bruxelles lui impose de respecter au total une douzaine de conditions, dont celles d'entreprendre une formation et/ou travailler et d'indemniser les parties civiles, selon la chaîne francophone RTBF.
Toujours selon son avocate, son client considéré comme "l'homme à tout faire" de Dutroux n'est plus le même qu'à l'époque des actes "abominables" qu'il a commis. Il sait, assure-t-elle, qu'il aura des difficultés à trouver un emploi, mais "il a réfléchi à son plan de formation dans un objectif rationnel" et souhaite vivre "sans faire de vagues". Plusieurs permissions de sortie lui avait déjà été accordées par le passé.
Le principal protagoniste du dossier, condamné lui à la réclusion criminelle à perpétuité, est toujours incarcéré à la prison de Nivelles.