Cette mère de famille avait disparu dans la nuit du 13 au 14 janvier. Deux mois plus tard, un corps sans vie pouvant correspondre à l'identité d'Angélique Herlem était découvert dans un squat. Les analyses ADN permettent aujourd'hui de l'affirmer.
Il n’y avait que très peu de doutes après la découverte du corps sans vie d’une femme au Cateau-Cambrésis le 11 mars dernier. Les analyses ADN ont parlé : il s’agit bien du corps d’Angélique Herlem, une mère de famille portée disparue dans la nuit du 13 au 14 janvier 2022.
L’information nous a été confirmée par le procureur de Cambrai, Rémi Schwartz. Connaît-on les causes du décès de cette maman de trois enfants ? "Aucune cause apparente au décès", n’a été constatée, indique le procureur, ajoutant qu’aucun "signe d’intervention d’un tiers" n’a été détecté.
"Il m'est très difficile de m'exprimer en ce jour si sombre"
"Ma vie ne sera plus jamais la même", a écrit sur les réseaux sociaux Malika, la fille d’Angélique âgée de 18 ans. La nouvelle lui a été rapportée vendredi 8 avril, dans l'après-midi.
Le lien qui m'unissait à maman était très fusionnel. Bien sur, elle était ma mère, mais elle représentait tout pour moi. Depuis le jour où je suis née, elle m'a tout donné, l'amour, la sécurité, l'attention, la présence.
Malika, fille d'Angélique Herlem
"Ma mère était mon repère, ses conseils et son avis m'étaient précieux, pour chaque décision importante de ma vie", a-t-elle ajouté, dans un message pudique et rempli d’émotion.
Les funérailles auront lieu vendredi 15 avril 2022 au cimetière du Cateau.
Deux longs mois de recherche
Après un avis de recherche lancé par la gendarmerie du Cambrésis au lendemain de la disparition d’Angélique Herlem, sa famille avait organisé plusieurs battues pour tenter de la retrouve, en vain.
Vendredi 11 mars dans l’après-midi, soit plus de deux mois après la disparition de la mère de famille, un groupe de jeunes réalisait la macabre découverte dans un local abandonné du centre-ville du Cateau-Cambrésis.
Le corps inanimé depuis plusieurs semaines d’une femme correspondant en tous points à Angélique Herlem était allongé sur un matelas dans ce squat.
Les analyses ADN lèvent aujourd'hui les derniers doutes.