Les 4 jours de Dunkerque - Grand Prix des Hauts-de-France va entamer ce samedi 20 mai son avant dernière étape. Et pour la deuxième fois, la course a traversé en 2023 les cinq départements de la région et comprend plusieurs rendez-vous importants. Revivez les en résumé et découvrez ceux à venir.
Décalée de deux semaines, la première course par étapes des Hauts-de-France offre un programme divers, pour sa 67e édition. Sprints, contre-la-montre, secteurs pavés et l’incontournable Mont Cassel : voici les temps forts à venir de cette épreuve qui se déroule du 16 au 21 mai 2023.
Le parcours des 4 jours de Dunkerque
- 1re étape – mardi 16 mai : Dunkerque – Abbeville
Comme toujours, les 140 coureurs du peloton s’élanceront de la place Jean Baert, à Dunkerque, en direction d’Abbeville, lieu d’arrivée. Ils pédaleront 196,6 kilomètres à travers les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme. Dans le final, les sprinteurs devraient être à la fête pour se disputer la première victoire et le premier maillot rose de l’épreuve. Mais attention au vent qui pourrait modifier leur plan. Pour ce premier rendez-vous, cinq monts seront grimpés pour le classement du meilleur grimpeur.
>>> Retrouvez le gagnant de l'étape et le résumé : Olav Kooij, en cliquant ici
- 2e étape – mercredi 17 mai : Compiègne – Laon
La deuxième étape débute à Compiègne. La ville isarienne, terre de vélo, accueille chaque année le départ de Paris-Roubaix. Lors des 4 jours de Dunkerque, le peloton arrivera dans l’Aisne, à Laon, pour une étape longue de 169,9 kilomètres. Le final s’annonce animé. En effet, la dernière difficulté répertoriée, la rampe Saint-Michel, est positionnée à 5 km de l’arrivée. Mais les coureurs verront encore la route s’élever, dans les deux derniers kilomètres, avec la rampe d’Ardon. Au total, six monts seront grimpés. Un jour propice pour ceux qui viseront le maillot rose et le maillot à pois du meilleur grimpeur.
>>> Retrouvez le gagnant de l'étape et le résumé : Romain Grégoire, en cliquant ici.
- 3e étape – jeudi 18 mai : contre-la-montre de Saint-Quentin
Le contre-la-montre individuel était une volonté des directeurs sportifs l’an passé. Leur souhait a été exaucé. Ce dernier fait son retour, après 13 ans d’absence. Long de 15,9 km, il aura lieu à Saint-Quentin. À n’en pas douter, il s’agira d’un moment-clés pour les prétendants à la victoire finale. Après les sprinteurs, les baroudeurs et les puncheurs grimpeurs, ce sont les rouleurs qui seront à l'honneur grâce à cet exercice toujours particulier. Le profil mélange des parties roulantes et des parties techniques, notamment entre Omissy et Morcourt. Le chrono est toujours l'opportunité pour le public afin d’avoir le temps de voir les coureurs.
>>>> Retrouvez le gagnant de l'étape et le résumé : Benjamin Thomas en cliquant ici.
- 4e étape – vendredi 19 mai : Maubeuge – Achicourt
Le quatrième jour de course marque le retour dans le Nord, avec un départ à Maubeuge et une arrivée à Achicourt, dans le Pas-de-Calais. Les 173,8 kilomètres de l’étape seront marqués par le franchissement de quatre secteurs pavés :
- 1er secteur pavé : celui de Quérenaing à 136,6 km, long de 1 700 m
- 2e secteur pavé : celui de Paillencourt à 92 km de l’arrivée, long de 1 600 m
- 3e secteur pavé : celui d’Emerchicourt à 79,8 km de l’arrivée, long de 1 300 m
- 4e secteur pavé : celui d’Hamel, à 64,2 km de l’arrivée, long de 1 900 m
Les 6,5 kilomètres de pavés pourraient permettre à certains de mettre en place des stratégies, même si le dernier secteur se trouve assez loin de l’arrivée. La météo sera également un facteur important sur le scénario final du jour.
>>> Lire aussi : le danois Kasper Asgreen maillot rose de la quatrième étape en cliquant ici.
- 5e étape – samedi 20 mai : Roubaix – Cassel
Entre pavés et lieu mythique, il n’y a que 187,7 km qui sépareront le Vélodrome de Roubaix à Cassel. Ce 5e jour de course est l’étape reine des 4 jours de Dunkerque. Du haut de ces 176 mètres au-dessus du niveau de la mer, le mont Cassel s’est forgé une renommée dans l’épreuve et dans la région. Cette année, les favoris s’expliqueront pour le maillot rose dans une boucle finale de 14,6 km à effectuer à 7 reprises.
Lors des 100 derniers kilomètres, le mont Cassel sera grimpé 16 fois. 8 ascensions se feront par la route pavée de la porte de Dunkerque. Les 8 autres passeront par l’avenue Achille Samyn. Ces difficultés ajoutées à la forte affluence des spectateurs, qui se regroupent le long du Mont, promettent des airs d’étape de montagne.
- 6e étape – dimanche 21 mai : Avion – Dunkerque
Le jour sera l’occasion pour les coureurs restants de finir la boucle de ces 4 jours de Dunkerque, entre Avion et Dunkerque (173,7 km). Le porteur du maillot rose ne devrait pas changer d’épaule. Le circuit final, dans la ville de Dunkerque, sera parcouru sept fois. Ce sera l’unique occasion pour les sprinteurs de dominer la meute du sprint massif. Après la course, le successeur de Philippe Gilbert, vainqueur de l’édition 2022, se présentera sur le dernier podium de l'épreuve.
Sagan, Van Avermaet, Cosnefroy, De Lie… du très beau monde au départ
Cette année encore, différents profils de coureurs pourront espérer lever les bras. Du côté des sprinteurs, de grands noms sont attendus dans les Hauts-de-France. Arnaud De Lie (Lotto Dstny), Tim Merlier (Soudal-Quick Step), Olav Kooij (Jumbo-Visma) et Thijssen Gerben (Intermarché - Circus - Wanty) feront office de favoris pour les arrivées au sprint.
Mais attention, pour sa dernière année dans le peloton international, Peter Sagan (TotalEnergies) pourrait jouer les trouble-fêtes. Pour tenter de glaner une étape, il sera accompagné de sa garde rapprochée habituelle, composée de Daniel Oss et de Maciej Bodnar. La présence du triple champion du monde (2015, 2016 et 2017) et du septuple vainqueur du maillot vert du Tour de France devrait attirer, à n’en pas douter, de nombreuses personnes aux départs, sur le bord des routes et aux arrivées.
Dans le final de Laon et celui de Cassel, les puncheurs comme le Français Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën) devraient sortir du bois pour essayer de chercher la victoire. Là aussi, un futur retraité pourrait dynamiter la course, en la personne du Belge Greg Van Avermaert. Le coéquipier de Cosnefroy, champion olympique en 2016 et porteur du maillot jaune la même année sur le Tour de France, a déjà gagné sur les terres du nord de la France. Il s’était imposé lors du Paris Roubaix 2017. Anthony Turgis (TotalEnergie) sera un autre puncheur à surveiller.
Parmi ces derniers, certains pourront prétendre à la victoire finale. À ceux-là, il ne faut pas oublier Benjamin Thomas (Cofidis) qui jouera la gagne à la fois sur les arrivées en montée et sur le contre-la-montre en tant que spécialiste de l’exercice, deux fois champion de France du chrono (2019 et 2021).
Les frères Barbier, Petit et Leroux : les régionaux de ces 4 jours
Arnaud Démare, double vainqueur de l’épreuve (2013 et 2014), est le local qui a le plus brillé ces dernières années. De son côté, Adrien Petit (Intermarché-Circus-Wanty), encore présent cette année, est le dernier régional des 4 jours à avoir levé les bras, à l’issue de la dernière étape de l’édition 2017.
Le coureur d’Arras sera accompagné de trois autres locaux. Le Pas-de-Calais sera représenté par Samuel Leroux, (Roubaix Lille Métropole), le sprinteur maison venant de Boulogne-sur-Mer. Enfin, Pierre Barbier (CIC U Nantes Atlantique) et son frère Rudy (St Michel – Mavic – Auber93), originaires de Beauvais, seront les deux Picards de cette édition.