Jean Membré, 29 ans, est supporter du RC Lens depuis ses 7 ans. S'il a moins suivi le club pendant l'ère Mammadov (ancien propriétaire) et la Ligue 2, il retourne au stade régulièrement et ne manquerait un derby pour rien au monde... même en compagnie de ses amis lillois !
Jean Membré a 7-8 ans, quand son père, suivant la tradition paternelle, l'emmène voir l'équipe de Lens pour la première fois. Nous sommes "avant les années 2000", précise t'il, en passant en revue ses souvenirs : l'immensité du stade Bollaert, le bruit qui gronde et monte des tribunes, la clameur des supporters et les couleurs des fumigènes (tolérés à l'époque) qui enflammaient les gradins.
Le frisson ne lui est pas venu tout de suite, il était davantage dans l'observation au départ. "J'étais très impressionné par toutes ces images très fortes et l'impression d'assister à un événement", se remémore Jean.
"De la vanne dans l'air"
Aujourd'hui, au travail, "si la discussion vient à porter sur le football, c'est certain qu'on va vite arriver à évoquer Lens ou Lille et qu'il y aura de la vanne dans l'air". Ce qui ne l'empêche pas d'aller au stade de Lille avec des amis supporters du LOSC. "Il n'y a qu'à ces moments-là qu'on est moins copains", rigole Jean.
Au moment où nous écrivons ces lignes, Jean ne sait pas s'il pourra voir le derby. Il n'a pas encore de place, ni pour lui, ni pour ses amis mais, de deux choses l'une : ou il verra le match au stade Pierre Mauroy ou il le verra avec Vincent, un ami et collègue, à la télévision à la maison.
Le frisson des "Corons"
Joint, peu après Lens - Lorient (5-2), Jean estime que le début de saison de Lens est à l'égal de sa fin de saison dernière, notamment quand le club avait refait signer Seko Fofana à la dernière minute du mercato. Un bon présage pour le derby ?
Enfin quant à ce derby d'octobre 2022, Jean espère qu'il le satisfera, tout comme le bon début de saison de son équipe fétiche... et que son fils reprendra le flambeau de la tradition familiale en supportant le RC Lens "Je souhaite qu'il ressente un jour le fameux frisson lorsque tout le stade Bollaert entonne Les Corons", conclut Jean.