La Une de l'édition internationale du New York Times de jeudi 19 décembre consacre une large photo et un titre "Dying, and then a long wait" (Mourir, puis une longue attente en français).
"Dying, and then a long wait" (Mourir, puis une longue attente en français), c'est ainsi que titre le New York Times un reportage réalisé dans le Nord. Cet article publié en Une du quotidien états-unien a été repéré par la Voix du Nord.Dans cet article (disponible en anglais), des familles installées dans le Douaisis témoignent d'une longue attente, parfois deux jours, avant que le décès d'un proche soit officiellement constaté.
By French law, a body can't be moved until the death is certified by a medical doctor. But a shortage of personnel can sometimes force families to keep their deceased loved ones at home for hours or even days. https://t.co/jJfxSTzLWZ
— The New York Times (@nytimes) December 16, 2019
Une situation différente aux Etats-Unis
En France, comme aux Etats-Unis, les déserts médicaux sont un sujet préoccupant. Mais aux yeux du journaliste du New York Times, la France fait face à une difficulté bien particulière : faire constater un décès le week-end, dans une zone qui manque de médecins.
Outre-Atlantique, "les infirmiers, les médecins légistes, les pathologistes et d'autres officiels peuvent certifier un décès", apprend-on dans l'article.
Le journaliste cite notamment un article paru dans la Voix du Nord en mars : "Douai : faute de médecins, il ne fait pas bon mourir chez soi le week-end".
L'article souligne le sentiment d'abandon auquel fait face la population, des municipalités, mais aussi des médecins qui ne trouvent pas de remplaçants.