Les librairies sont désormais considérées comme des "commerces essentiels". Pour leurs gérants, c'est "une surprise" et la "disparition d'une épée de Damoclès".
Soulagement pour Jessica Tiertant, propriétaire de la bouquinerie des Flandres à Dunkerque. Cette libraire a pu ouvrir les rideaux de son magasin ce matin.
Elles et ses confrères ont obtenu, vendredi 26 février, le droit d'ouvrir leur boutique en cas de confinement le week-end. Les librairies et les disquaires sont désormais considérés comme des "commerces essentiels", au même titre que les commerces d'alimentation ou les buralistes.
Forte mobilisation lors du deuxième confinement
Lors du deuxième confinement, en novembre, les libraires avaient été seulement autorisés à vendre des ouvrages en "click and collect".
Ils s'étaient alors fortement mobilisés. Une pétition lancée par le syndicat de la librairie française avait recueilli plus de 200 000 signatures.
"La disparition d'une épée de Damoclès"
"C'est une suprise et une très bonne nouvelle pour nous", confie Jessica Tiertant. "Une épée de Damoclès disparaît, cela nous soulage de ne plus avoir ce stress de devoir se préparer à fermer en cas de confinement".
Bonne nouvelle aussi pour les clients qui pourront désormais trouver dans les rayons de quoi meubler leurs week-ends confinés.