Gouvernement Barnier : longtemps pressentie à l'Éducation Nationale, Violette Spillebout dénonce des "vents contraires" à sa nomination venus du Nord

Elle a failli occuper le poste de Ministre de l'Éducation Nationale dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier, c'est finalement Anne Genetet qui hérité de cette fonction. Pour Violette Spillebout, ce revirement de situation serait dû à des pressions venant du Nord.

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La presse nationale était pourtant unanime, la députée de la 9ème circonscription du Nord Violette Spillebout était pressentie pour le ministère de l'Éducation nationale au sein du premier gouvernement Barnier. Mais c'était sans compter sur un revirement de situation qui propulsa Anne Genetet à sa place.

Sur ses réseaux sociaux et les chaînes d'information en continu, la candidate à la mairie de Lille ne peut s'empêcher d'y voir une manigance politique venue tout droit du Nord.

"C'est un grand honneur d'avoir été pressentie"

Et pourtant, à l'annonce de la nomination d'Anne Genetet, la porte-parole des députés Renaissance, s'est frottée à un exercice peu commun sur les réseaux sociaux : remercier d'avoir été pressentie. "C'est un grand honneur d'avoir été pressentie pour devenir Ministre de l'Éducation nationale", écrit-elle sur X. Sans rancune, elle explique souhaiter poursuivre son "engagement, au service de Lille, du Nord et de notre pays."

Il y a des personnes que ça dérange certainement que je prenne de la place sur mon territoire.

Violette Spillebout

Sur le plateau de BFM TV

Mais une question brûle les lèvres des journalistes : comment expliquer la nomination d'Anne Genetet à sa place ? Sur de nombreux plateaux, dont celui de BFM, elle déroule alors son avis sur le sujet. "Il y a eu des vents contraires très puissants, on me dit qu'ils viennent du Nord. Il y a des personnes que ça dérange certainement que je prenne de la place sur mon territoire."

Sans vouloir s'étendre plus sur les possibles noms qui se seraient opposés à sa nomination, Violette Spillebout laisse cependant la porte ouverte aux spéculations.

Aubry, Bertrand... des "barons noirs du Nord " opposés V. Spillebout ?

Si elle assure que ses confrères d'Ensemble Pour la République (ancienne Renaissance), comme Gabriel Attal ou Gérald Darmanin, ont apporté leur soutien à sa nomination, elle botte rapidement en touche lorsqu'on l'interroge sur de possibles agissements de Martine Aubry, dont elle a été la directrice de cabinet.

Elle s'est donc exprimée dans les colonnes de La Voix du Nord et réitère l'idée selon laquelle "une intervention du Nord très puissante" serait responsable de ce revirement de situation. "Quand on brigue Lille, les vents contraires sont d'une violence insoupçonnable."

Depuis, les médias mènent l'enquête. L'AFP relaie notamment l'hypothèse d'agissements de Xavier Bertrand, et poursuit : "elle-même a pointé dimanche la responsabilité de « barons noirs du Nord », sans plus de précision." 

Si tout reste flou, une chose est sûre du côté des socialistes, les propos de Violette Spillebout font sourire. "Cela va donc être encore à cause de Martine Aubry ?", s'interroge Charlotte Brun sur X. L'adjointe à la mairie de Lille, ponctue par la même occasion son propos d'émoticônes qui rigolent. 

Nous ne saurons peut-être jamais qui est à l'origine de ce vent contraire venu du Nord. Car Violette Spillebout "entend « clore » cette polémique" poursuit La Voix du Nord. Elle "veut désormais rebondir à l'Assemblée nationale."

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