Le maire (EELV) de Grande-Synthe Damien Carême mène depuis plusieurs années une politique d'accueil des migrants.
Des enfants qui jouent, des dessins sur les murs... Ils sont près de 270 migrants à occuper ce gymnase de Grande-Synthe. Un hébergement qui ne date pas du Plan Grand Froid, mais qui soulage les migrants.
"Je suis content d'être ici parce qu'il fait chaud" confie l'un d'entre eux. "Si on avait pas cet endroit on devrait vivre dans une jungle".
Je laisse pas des êtres humains dormir à la rue, qu'on soit SDF, qu'on soit de passage sur la commune, exilé, on les accueille
Malgré l'incendie du camp de Grande-Synthe l'an dernier, le maire Damien Carême n'a pas renoncé à sa politique d'ouverture et d'accueil inconditionnel.
"Moi je laisse pas des êtres humains dormir à la rue, qu'on soit SDF, qu'on soit de passage sur la commune, exilé, on les accueille" décrète l'élu EELV. "Si on arrête demain, il va y avoir des gens dans les sous-bois, et ça il est hors de question qu'on retrouve des personnes dans les sous bois."
Des maires de toute la France rassemblés
Cette vision, Damien Carême l'a aussi défendue au cours de la convention nationale sur l'accueil et les migrations" qui a rassemblé des élus de toute la France à Grande-Synthe.
Les maires y saluaient l'action du maire écologiste, comme Nathalie Perrin-Gilbert, maire (SE) du 1er arrondissement de Lyon pour qui "Damien Carême fait la démonstration que l'accueil est une valeur positive et puis qu'on peut être suivi quand on est élu par les habitants, par le tissu associatif local quand on mène une politique généreuse".