Les deux restaurants basés dans la métropole lilloise viennent d’apprendre qu’ils perdaient leur étoile dans la future édition du prestigieux guide culinaire.
La cérémonie de remise des étoiles du guide Michelin aura lieu le 18 mars prochain à Tours. Néanmoins, les restaurants rétrogradés sont déjà connus. La liste a été dévoilée lundi 4 mars et 26 établissements, en tout, sont concernés.
Dans les Hauts-de-France, ils sont deux à perdre leur étoile : Nature à Armentières et Le Val d'Auge à Bondues.
Au sein du premier établissement, la mauvaise nouvelle a été acceptée sans trop de peine : "C’est un peu dur quand on vient tout juste de l’apprendre, mais ça fait partie du jeu ! Quand on est dans la cour des grands, il faut l’accepter", confie le chef du restaurant Nature, Nicolas Gautier.
Lui et sa femme Cécilia ne sont en revanche pas inquiets : "La fréquentation est en augmentation sur notre établissement de 15 % par an environ, les clients sont de plus en plus nombreux. Une majorité de ces clients viennent grâce au bouche-à-oreille et non pas par notre statut d’étoilé. L’étoile, c’est avant tout de la communication, ce n’est pas comme ça que l’on fidélise une clientèle, c’est grâce à notre travail."
"On peut vivre sans l’étoile"
"Cela n’a jamais été un motif pour se mettre la pression, nous sommes trois en cuisine et trois en salle et cela va le rester. Nous avons toujours fait une cuisine qui nous ressemblait et pas ce que le Michelin voulait. On peut vivre sans l’étoile", indique celui qui a également ouvert le bistrot RG à Armentières ainsi que l’Auberge de la Grive à Trosly-Loire dans l’Aisne.
Il compte "maintenir le cap" pour ces trois établissements en continuant à réaliser des travaux pour toujours mieux accueillir sa clientèle.
Pour l'autre restaurant de la métropole, Le Val d’Auge à Bondues, le coup, là aussi, est sans doute un peu rude. Il s‘agissait du plus vieil étoilé de la métropole lilloise. Caractéristique de ce lieu, il est tenu par Christophe Hagnerelle et son épouse Elisabeth.
Le chef a appris auprès de maîtres cuisiniers tels que Joel Robuchon, Robert Bardot et Gérard Boyer, afin d’apporter une touche personnelle et raffinée à la cuisine française. Cela faisait 17 ans que l’établissement était primé.
