Son doctorat, intitulé "Système de vidéosurveillance intelligent et adaptatif, dans un environnement de type FOG/CLOUD", il l'a préparé en seulement treize mois, alors qu'une thèse demande normalement trois ans de préparation. "Ça s'est fait a posteriori" explique Hugo Sbai, modeste. "Une fois que j'ai fait le travail, l'université a considéré que c'était suffisant."
Docteur à 17 ans ! Bravo à Hugo Sbai, ancien @EPFL qui vient de soutenir sa thèse @univ_lille !https://t.co/ExuDBaU7GD pic.twitter.com/JjYZfk4See
— Université de Lille (@univ_lille) 24 avril 2018
Bac à 12 ans
Originaire de l'Essonne, Hugo a obtenu le baccalauréat scientifique- mention très bien - à 12 ans. "J'ai surtout eu beaucoup de chance" assure-t-il, et surtout "des personnes qui m'ont aidé à toutes les étapes." À commencer par ses deux tantes, docteures en biologie, qui "m'ont aidé à synthétiser les programmes".
Alors qu'il démarre une licence, puis un master en informatique à l'école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, il suit en parallèle une formation via le Centre audiovisuel d'études juridiques pour décrocher un master en droit. "Ma sœur a fait le même parcours" confie le jeune homme. "Quand on est à deux, c'est plus facile."
Hugo Sbai a commencé l'@EPFL à 12 ans et a diplômé à l'âge de 16 ans #prixdelajeunesse #Magistrale2017 pic.twitter.com/QjjwU9qA5X
— EPFL Events (@EPFLevents) 7 octobre 2017
J'ai été traité comme tout le monde
Malgré son jeune âge, Hugo ne s'est jamais senti favorisé ni discriminé. À l'université, "j'ai été traité comme tout le monde".
Le docteur a démarré une nouvelle formation, cette fois à l'université d'Oxford, toujours dans le domaine de la cybersécurité. Quant à l'avenir, rien n'est encore décidé. Enseignement ? Industrie ? "Je ne me ferme aucune porte."
Reconnaissant envers ceux qui l'ont aidé, Hugo Sbai a aussi tenu à remercier ses deux tantes Florence et Myrian, sa sœur Marion, son professeur encadrant à Lille 1 Samy Meftami, ainsi que Mathieu, Adam, Karim, Nathalie et Djamel.