Ces neuf personnes font partie des onze individus interpellés entre le 1er et le 3 juillet 2023 par la brigade de recherche et d'intervention (BRI), et mises en garde à vue dans le cadre de l'incendie volontaire de la mairie de Mons-en-Baroeul, la nuit du 28 juin.
Dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, l'Hôtel de Ville de Mons-en-Baroeul a été pris pour cible par des émeutiers, dans le cadre des violences urbaines survenues après la mort de Nahel. Toute la nuit, une cinquantaine de personnes dissimulées sous des cagoules ont tiré au mortier et avec des balles de fer contre la façade de la mairie, mais aussi contre les locaux des polices municipale et nationale, situés dans le même bâtiment. Une voiture bélier a également été lancée contre le garage de la police municipale, avant d'être incendiée.
Les onze personnes interpellées par la brigade de recherche et d'intervention (BRI) entre le 1er et le 3 juillet 2023, et placées en garde à vue, ont été déférées ce mardi 4 juillet à 14 heures devant le parquet de Lille.
Jusqu'à 20 ans de prison encourus
Neuf d'entre elles ont été mises en examen pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "participation avec arme à un attroupement", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", "dégradation de biens en bande organisée par un moyen dangereux pour les personnes", et "vols en bande organisée". Tous les individus encourent jusqu'à 20 ans de prison.
Cinq d'entre eux ont également été placés en détention provisoire, et quatre sous contrôle judiciaire. L'individu qui se voit reprocher le vol du véhicule bélier a été déféré en vue d'une comparution immédiate au tribunal correctionnel. Le mineur interpellé par la BRI a quant à lui été placé dans un centre éducatif.
Une enquête distincte a également été ouverte concernant la saisie de 10 kg d'herbe de cannabis.