De nombreuses villes observent une période d'accalmie après des révoltes urbaines suscitées par la mort de Nahel, cet adolescent tué par un policier à Nanterre. La ville de Compiègne, touchée par ces violences a annoncé la prolongation de son couvre feu pour les mineurs de moins de 16 ans jusqu'au 10 juillet, pour maintenir cette dynamique de retour au calme.
Suite aux récentes nuits de révoltes dans plusieurs quartiers de France, déclenchées par la mort tragique de Nahel, un jeune adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre, la ville de Compiègne a mis en place dès le 29 juin un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans non accompagnés. Le maire Philippe Marini a annoncé cette mesure dans le but "d'assurer la sécurité de tous et de faciliter les missions des forces de l’ordre."
Ce lundi 3 juillet, le maire Les Républicains de la commune de l’Oise annonce la prolongation de ce couvre-feu, jusqu’au 10 juillet. Il s’appliquera de 22h à 6h du matin dans le centre-ville, le quartier du Petit-Marigny, le Clos des Roses, les Jardins, Bellicart, la Victoire, les Maréchaux ainsi que Royallieu Pompidou. La municipalité justifie cette décision par une volonté de "maintenir la dynamique d’accalmie observée au cours dernières 24 heures."
Le couvre-feu sera accompagné d'une réglementation stricte sur le transport, l'utilisation et la vente d'artifices de divertissement, et ce jusqu’au 10 juillet.
La mesure fait suite à une série de violences dans le quartier du Clos des Roses, après la mort de Nahel, tué par un agent de police à Nanterre. La municipalité évoque notamment des tirs de mortiers, des incendies de poubelles et de véhicules, des pillages et destructions de commerces.