EN IMAGES. Journée internationale des droits des femmes : près de 1600 personnes mobilisées dans les Hauts-de-France

Plusieurs manifestations étaient organisées dans les Hauts-de-France ce vendredi 8 mars 2024 à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. À Lille et à Amiens plusieurs centaines de manifestantes se sont mobilisées pour faire valoir leurs droits et l'égalité des genres.

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Il est 13h30 à Lille. Les bruits de pas se font plus pressants, les conversations plus denses et la place de la République de Lille plus vivante. Les passants et les passantes sortent du métro et convergent vers la fontaine, devant les Beaux-Arts, s'arrêtant finalement au milieu de la place pour sortir des pancartes.

L'ambiance de la place de la République se teint d'une couleur violette en ce 8 mars 2024, jour de grève féministe et de journée internationale des droits des femmes.

Les manifestants et manifestantes se retrouvent, rient, débattent. Des pancartes sont échangées : certaines ont travaillé toute la matinée pour créer des affiches supplémentaires, au cas où d'autres grévistes n'auraient pas eu le temps de s'y atteler.

Quelques chants sont entonnés timidement, prenant de l'ampleur à chaque voix supplémentaire. Derrière leur banderole "Partout les femmes résistent", quatre femmes prennent la parole. "Nous sommes en colère !", fustigent-elles, en faisant référence notamment aux tags graphés sur le Planning familial de Lille ce mardi, la deuxième fois en seulement quinze jours.

Vers 14 heures, le cortège se met en route boulevard de la Liberté. Selon les associations, près de 1400 personnes ont participé à la marche selon la préfecture des Hauts-de-France.

"Il faudra toujours se battre"

À Amiens, ce sont près de 250 manifestants et manifestantes qui se sont donné rendez-vous devant l'Hôtel de Ville. Des personnes de tous âges et de tous genres se sont mobilisées pour faire valoir leurs droits "qui ne sont pas encore acquis".

Pour Jeanne, étudiante amiénoise, faire grève le 8 mars est "un combat essentiel en tant que femme" : "On a toutes vécu des choses pas normales. On a besoin de venir ici aujourd'hui pour le dire. D'autres femmes avant nous se sont battues pour ces droits et on doit se soutenir entre nous."

À midi, lorsque la manifestation a commencé dans la Somme, le droit à l'avortement a officiellement été scellé dans la Constitution.

On sait que nos droits ne sont jamais acquis, qu'il faudra toujours se battre parce qu'ils peuvent être constamment remis en cause.

Isabelle Niel, militante du planning familial d'Amiens

"Mais on sait que nos droits ne sont jamais acquis, qu'il faudra toujours se battre parce qu'ils peuvent être constamment remis en cause", souligne gravement Isabelle Niel, militante du Planning familial d'Amiens. "Et puis entre la loi et l'application réelle, il y a toujours un espace, donc maintenant il faut que ce droit soit réellement appliqué."

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