Le gouvernement a annoncé un chèque-énergie de 100 à 200 euros qui sera versé à 40% des foyers les plus modestes d'ici la fin de l'année. Le sénateur UDI du Nord Olivier Henno, aimerait bien que ce chèque prennent en compte les températures moyennes hivernales.
Dans une lettre adressée à Elisabeth Borne, Première ministre, Olivier Henno sénateur UDI du Nord écrit : "Il me semble évident de constater que les besoins de se chauffer ne sont pas les mêmes dans le Nord que celui des Bouches-du-Rhône, par exemple. Ainsi, il serait juste de prendre en compte ces différences afin d’adapter les aides en fonction des factures des foyers concernés par le chèque-énergie".
Selon vous il faut donc intégrer les températures moyennes dans le calcul de ce chèque énergie ?
Olivier Henno : Oui. Il y a quelque chose à imaginer. Je le répète, à Nice on est moins impactés par la baisse des températures qu'à Tourcoing. Et la facture de chauffage n'est pas la même. Tout comme entre Avesnes-sur-Helpe et Biarritz. Il y a une tentation jacobine de l'égalité sur tout le territoire. Mais, pour ma part, au contraire, ce qui me frappe c'est que personne ne relève l'inégalité des factures.
Moins d'égalité, plus de justice donc ?
Olivier Henno : L'égalité stricte, n'est pas la justice. A l'école primaire on nous a appris les différences de climats en fonction des régions. Il est possible d'imaginer, avec en mains les relevés des températures moyennes, un calcul du montant de ce chèque-énergie qui tiendrait compte de ce paramètre.
N'y aurait-il pas un obstacle légal à cela ?
Olivier Henno : Il n'y a pas de problème de droit la dedans, c'est une question de justice, il suffit de se mettre d'accord sur les règles. Je trouve anormal que ce chèque-énergie représente 3% ou 4% de la facture à un endroit et 40% de la facture à un autre endroit du territoire.