Le cursus durera trois ou cinq ans.
Vous voulez apprendre à contrer un zerg rush dans Starcraft ? Multiplier les frags à haut niveau sur Overwatch ? Devenir le roi de la mid-lane sur League of Legends ? Vous n'aurez certainement pas besoin d'une école pour y parvenir, juste de nombreuses heures de pratique.
En revanche, si vous envisagez de travailler dans le marketing, la communication ou l'événementiel appliqués à l'esport, par exemple via l'organisation d'une compétition internationale, l'école XP, qui se lance à Lille (rue du Bas-Jardin), Paris et Lyon à la rentrée 2019 pourrait vous intéresser.
L'établissement international, piloté par le groupe s'enseignement privé Ionis, dispensera une formation en trois ou cinq ans (les deux dernières années en alternance) dans laquelle il sera possible de se spécialiser en "événementiel esport & relations publics", en "esport entrepreneurship & innovation" et en "international esport & brand management".
"Nous souhaitons transformer une passion en expertise permettant de viser des emplois de valeur et d’avenir" résume Marc Sellam, à la tête du groupe Ionis.
"Ce n'est pas une école dans laquelle on joue"
Une école qui mise sur la culture du jeu-vidéo jusque dans son nom : l'XP, ce sont les points d'expérience glanés au fil des combats et qui permettent de gagner des niveaux et d'améliorer son personnage. La métaphore scolaire n'est jamais loin...
"On ne forme pas des gamers, ce n'est pas une école de gamers, ce n'est pas une école dans laquelle on joue" précisait Sylvain Gan. C'est une école de commerce."
La formation dispensera notamment des cours de langues asiatiques et mettra l'accent sur des projets concrets, y compris à l'étranger. Pour l'heure, on ne sait pas combien elle coûtera à l'année. Les autres écoles du groupe Ionis (Epitech, ESME Sudria, IPSA...) coûtent entre 6000 et 9000 euros environ à l'année...
L'esport bientôt aux JO ?
L'sport, ou "sport électronique" est la pratique du jeu vidéo à des niveau compétitif, seul ou en équipe. Son marché était estimé à 892 millions de dollars rien qu'en 2016.
Sa popularité est telle que la discipline est soutenue par le Comité international olympique, et que son inscription aux Jeux Olympiques de 2024, tout en étant peu probable, ne relève plus complètement du fantasme.
Malgré les rêves que suscitent la vocation de joueur d'esport, très peu de professionnels arrivent à vivre de leur vocation aujourd'hui en France.